- EAN13
- 9782271130419
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 28/11/2019
- Collection
- CNRS Alpha
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La fabrique de l'art au Japon
Portrait sociologique d’un marché de l’art
Cléa Patin
CNRS Éditions via OpenEdition
CNRS Alpha
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Aide EAN13 : 9782271130419
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Le jour anniversaire de la naissance de Van Gogh, le 30 mars 1987, une
compagnie d’assurances japonaise achète ses Tournesols pour 24,7 millions de
livres. L’argent japonais déferle sur l’art mondial. En trente ans à peine,
collection, spéculation et krach vont faire du Japon un marché de l’art
unique, primordial et atypique. Nul autre pays ne peut s’enorgueillir d’une
telle variété de circuits artistiques, de réseaux de marchands. Nul autre n’a
pu déployer autant d’expositions de premier plan dans les musées ou dans les
grands magasins, en échafaudant de complexes et profitables partenariats avec
des mécènes privés et les quotidiens nationaux. Dans cette enquête
sociologique rigoureuse, l’auteur dresse un état des lieux de la vente des
œuvres d’art, en examinant les positions et les interdépendances de l’ensemble
des acteurs. Elle revient aussi sur les grandes étapes historiques
constitutives de cet univers, dévoilant les rouages du « rattrapage culturel »
qui a poussé à la création de nombreux musées, à l’investissement public et
philanthropique, et à la modernisation du marché de l’art. Cléa Patin analyse
en particulier la formation, puis l’explosion dévastatrice de la bulle
spéculative des quinze dernières années du xxe siècle. Et nous livre ici une
réflexion délicate et vivante sur la manière dont les Japonais appréhendent le
risque économique et la culture.
compagnie d’assurances japonaise achète ses Tournesols pour 24,7 millions de
livres. L’argent japonais déferle sur l’art mondial. En trente ans à peine,
collection, spéculation et krach vont faire du Japon un marché de l’art
unique, primordial et atypique. Nul autre pays ne peut s’enorgueillir d’une
telle variété de circuits artistiques, de réseaux de marchands. Nul autre n’a
pu déployer autant d’expositions de premier plan dans les musées ou dans les
grands magasins, en échafaudant de complexes et profitables partenariats avec
des mécènes privés et les quotidiens nationaux. Dans cette enquête
sociologique rigoureuse, l’auteur dresse un état des lieux de la vente des
œuvres d’art, en examinant les positions et les interdépendances de l’ensemble
des acteurs. Elle revient aussi sur les grandes étapes historiques
constitutives de cet univers, dévoilant les rouages du « rattrapage culturel »
qui a poussé à la création de nombreux musées, à l’investissement public et
philanthropique, et à la modernisation du marché de l’art. Cléa Patin analyse
en particulier la formation, puis l’explosion dévastatrice de la bulle
spéculative des quinze dernières années du xxe siècle. Et nous livre ici une
réflexion délicate et vivante sur la manière dont les Japonais appréhendent le
risque économique et la culture.
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