- EAN13
- 9782403034479
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Flammarion)
- Date de publication
- 1961
- Collection
- L'aventure vécue
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Depuis son enfance, Yves Manciet avait rêvé de l’Amazonie, de ses forêts
vierges, de ses tribus d’Indiens sauvages, de ses serpents géants. Et le jour
enfin est venu où son métier de reporter-photographe l’a conduit dans cette
immense région. La relation de son voyage est franche et démythise quelque peu
« l’enfer vert ». En la capitale de l’Amazonie, Manaus, il a trouvé une ville
moderne de trois cent mille habitants. A l’intérieur, à quatre mille
kilomètres de la mer, petites villes et villages forgent l’embryon d’une
civilisation dans l’étendue inimaginable de la forêt vierge. Il y a aussi les
Indiens. Une équipe de cinéastes américains, à laquelle il s’est intégré, a
permis à Yves Manciet de vivre en contact étroit avec quelques tribus, les
Assurinnis, puis les Carajas, dans le Matto-Grosso. Il nous parle de leur vie
de tous les jours, de leur extrême simplicité et de leur merveilleuse
gentillesse, du drame que représente pour eux la rencontre de la civilisation,
et de leur disparition progressive, par l’alcool et la maladie. Tantôt
émouvant, tantôt ironique, tantôt dramatique — car ce n’est pas sans affronter
de multiples dangers que l’auteur a traversé le pays : jaguars, araignées
géantes et anacondas en présentent déjà un bel assortiment — mais toujours
pittoresque, ce livre offre un panorama d’une Amazonie humaine, qui s’achève
par une vision du futur : une mine de manganèse en pleine forêt, et, à côté,
une ville-champignon ultra-moderne : symbole, sur cette « terre inachevée »,
de toutes les promesses.
vierges, de ses tribus d’Indiens sauvages, de ses serpents géants. Et le jour
enfin est venu où son métier de reporter-photographe l’a conduit dans cette
immense région. La relation de son voyage est franche et démythise quelque peu
« l’enfer vert ». En la capitale de l’Amazonie, Manaus, il a trouvé une ville
moderne de trois cent mille habitants. A l’intérieur, à quatre mille
kilomètres de la mer, petites villes et villages forgent l’embryon d’une
civilisation dans l’étendue inimaginable de la forêt vierge. Il y a aussi les
Indiens. Une équipe de cinéastes américains, à laquelle il s’est intégré, a
permis à Yves Manciet de vivre en contact étroit avec quelques tribus, les
Assurinnis, puis les Carajas, dans le Matto-Grosso. Il nous parle de leur vie
de tous les jours, de leur extrême simplicité et de leur merveilleuse
gentillesse, du drame que représente pour eux la rencontre de la civilisation,
et de leur disparition progressive, par l’alcool et la maladie. Tantôt
émouvant, tantôt ironique, tantôt dramatique — car ce n’est pas sans affronter
de multiples dangers que l’auteur a traversé le pays : jaguars, araignées
géantes et anacondas en présentent déjà un bel assortiment — mais toujours
pittoresque, ce livre offre un panorama d’une Amazonie humaine, qui s’achève
par une vision du futur : une mine de manganèse en pleine forêt, et, à côté,
une ville-champignon ultra-moderne : symbole, sur cette « terre inachevée »,
de toutes les promesses.
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