- EAN13
- 9782600311687
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600311687
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Comme toujours, la Correspondance de Théodore de Bèze participe de l’histoire
de la France et de l‘Europe protestante. Si elle éclaire l’histoire de la
théologie, elle rend aussi compte du destin personnel du poète-réformateur.
L’année 1588, pour le premier aspect, est celle du triomphe de la Ligue: la
journée des Barricades (12 mai) les ligueurs réussissent à chasser le roi de
Paris, et de plusieurs autres villes. Bèze assiste désolé à ces événements,
conséquences de la défaite des reîtres de l’année précédente. Dans cette
atmosphère désolée, alors que Genève souffre du blocus imposé par le duc de
Savoie, deux nouvelles surgissent comme le soleil après l’orage: la mort des
Guises, assassinés aux Etats généraux de Blois les 23 et 24 décembre, et le
désastre de l’«Invincible Armada», qui sauva l’Angleterre élisabéthaine. Le
roi d’Espagne s’en trouve paralysé, au point de ne plus pouvoir soutenir son
gendre, le duc de Savoie, dans ses entreprises contre la France et contre
Genève. Ce volume de la Correspondance contient également des vers écrits en
l’honneur de la reine Elisabeth victorieuse, ainsi que des pages intéressantes
sur la prédestination et sur la juste place que la philosophie doit tenir dans
la théologie. Enfin l’année 1588 a compté dans la vie de Bèze, en ce qu’elle
fut celle de son veuvage et de son remariage.
de la France et de l‘Europe protestante. Si elle éclaire l’histoire de la
théologie, elle rend aussi compte du destin personnel du poète-réformateur.
L’année 1588, pour le premier aspect, est celle du triomphe de la Ligue: la
journée des Barricades (12 mai) les ligueurs réussissent à chasser le roi de
Paris, et de plusieurs autres villes. Bèze assiste désolé à ces événements,
conséquences de la défaite des reîtres de l’année précédente. Dans cette
atmosphère désolée, alors que Genève souffre du blocus imposé par le duc de
Savoie, deux nouvelles surgissent comme le soleil après l’orage: la mort des
Guises, assassinés aux Etats généraux de Blois les 23 et 24 décembre, et le
désastre de l’«Invincible Armada», qui sauva l’Angleterre élisabéthaine. Le
roi d’Espagne s’en trouve paralysé, au point de ne plus pouvoir soutenir son
gendre, le duc de Savoie, dans ses entreprises contre la France et contre
Genève. Ce volume de la Correspondance contient également des vers écrits en
l’honneur de la reine Elisabeth victorieuse, ainsi que des pages intéressantes
sur la prédestination et sur la juste place que la philosophie doit tenir dans
la théologie. Enfin l’année 1588 a compté dans la vie de Bèze, en ce qu’elle
fut celle de son veuvage et de son remariage.
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