- EAN13
- 9782600347518
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 26/07/2018
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les guerres d'Italie (1494-1559)
Une lecture religieuse
Jean-Marie le Gall
Droz
Cahiers d'Humanisme et Renaissance
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-
Aide EAN13 : 9782600347518
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Avec les guerres d'Italie, la vulgate nous enseigne que la Renaissance
italienne se diffuse en Europe, que les grandes monarchies territoriales
s'affirment, que l'Italie pleure ses malheurs tandis que Machiavel élabore une
lecture sécularisée de la politique. Bref, les guerres d'Italie sont un seuil
de la modernité. Ce livre révèle les enjeux théologico-politiques de ces
conflits qui avant la Réforme protestante ont stimulé des espérances politico-
religieuses et permis l'affirmation de la monarchie pontificale. Durant ces
guerres, les prophètes ne peignent pas l’avenir en noir mais sèment des
rénovations politique et religieuse. La défense des Etats pontificaux par les
armes militaire, politique mais aussi spirituelle n’est pas le signe d’une
sécularisation de la papauté mais procède d’une conception théocratique du
pouvoir pontifical, bien décidé à affirmer sa supériorité sur les princes et
les conciles. L’auteur y montre aussi que les forces impériales et françaises
se disqualifient mutuellement en s’accusant d’hérésie et d’impiétés. Mais la
saturation de justifications religieuses de ces conflits n’en font pas des
guerres de religion car les armées en présence sont rétives à la
confessionnalisation. Voilà qui interroge sur nouveaux frais le rapport entre
violence et religion à la Renaissance.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
italienne se diffuse en Europe, que les grandes monarchies territoriales
s'affirment, que l'Italie pleure ses malheurs tandis que Machiavel élabore une
lecture sécularisée de la politique. Bref, les guerres d'Italie sont un seuil
de la modernité. Ce livre révèle les enjeux théologico-politiques de ces
conflits qui avant la Réforme protestante ont stimulé des espérances politico-
religieuses et permis l'affirmation de la monarchie pontificale. Durant ces
guerres, les prophètes ne peignent pas l’avenir en noir mais sèment des
rénovations politique et religieuse. La défense des Etats pontificaux par les
armes militaire, politique mais aussi spirituelle n’est pas le signe d’une
sécularisation de la papauté mais procède d’une conception théocratique du
pouvoir pontifical, bien décidé à affirmer sa supériorité sur les princes et
les conciles. L’auteur y montre aussi que les forces impériales et françaises
se disqualifient mutuellement en s’accusant d’hérésie et d’impiétés. Mais la
saturation de justifications religieuses de ces conflits n’en font pas des
guerres de religion car les armées en présence sont rétives à la
confessionnalisation. Voilà qui interroge sur nouveaux frais le rapport entre
violence et religion à la Renaissance.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
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