- EAN13
- 9782889304820
- Éditeur
- Alphil-Presses universitaires suisses
- Date de publication
- 06/04/2023
- Collection
- Politique et échanges culturels
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De la résistance à l’autonomie
L’affiche polonaise face au réalisme socialiste, 1944-1954
Katarzyna Matul
Alphil-Presses universitaires suisses
Politique et échanges culturels
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782889304820
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« L’affiche est la plus grande passion de ma vie. Si je me trompe dans ma
méthode de création, convainquez-moi. Si je ne me trompe pas, reconnaissez-le.
» Cette déclaration dramatique de Tadeusz Trepkowski est révélatrice de la
position ferme d’une partie des graphistes polonais face à la mise en place du
réalisme socialiste.
Le présent ouvrage éclaire les relations que l’affiche et les affichistes ont
entretenues avec la politique et les dirigeants communistes, et ce en vue de
mieux comprendre comment les graphistes polonais de la période stalinienne ont
disposé d’une si grande liberté de création, ont pu s’inspirer discrètement de
l’art occidental et ainsi maintenir la communication avec les courants
modernes.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la principale question qui anime la
vie artistique concerne le type d’art qui sera légitimé par les nouvelles
instances politiques. Alors que les discussions tournent autour du concept
problématique de « réalisme », l’arrivée des Soviétiques introduit une
nouvelle esthétique, d’une nature descriptive et narrative étrangère à la
tradition du graphisme polonais de l’entre-deux-guerres. Dans la seconde
moitié des années 1940, l’affiche cinématographique d’auteur, qui s’oppose à
la production commerciale occidentale, émerge au moment de la politique anti-
américaine du début de la guerre froide. Durant la période du réalisme
socialiste, imposée en Pologne en 1949, l’art est contraint de suivre des
préceptes quelque peu imprécis quant au style, mais très astreignants,
puisqu’il s’agit à la fois de soumettre la personnalité de l’artiste à
l’idéologie en vigueur et de produire de l’art pour les « masses laborieuses
».
méthode de création, convainquez-moi. Si je ne me trompe pas, reconnaissez-le.
» Cette déclaration dramatique de Tadeusz Trepkowski est révélatrice de la
position ferme d’une partie des graphistes polonais face à la mise en place du
réalisme socialiste.
Le présent ouvrage éclaire les relations que l’affiche et les affichistes ont
entretenues avec la politique et les dirigeants communistes, et ce en vue de
mieux comprendre comment les graphistes polonais de la période stalinienne ont
disposé d’une si grande liberté de création, ont pu s’inspirer discrètement de
l’art occidental et ainsi maintenir la communication avec les courants
modernes.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la principale question qui anime la
vie artistique concerne le type d’art qui sera légitimé par les nouvelles
instances politiques. Alors que les discussions tournent autour du concept
problématique de « réalisme », l’arrivée des Soviétiques introduit une
nouvelle esthétique, d’une nature descriptive et narrative étrangère à la
tradition du graphisme polonais de l’entre-deux-guerres. Dans la seconde
moitié des années 1940, l’affiche cinématographique d’auteur, qui s’oppose à
la production commerciale occidentale, émerge au moment de la politique anti-
américaine du début de la guerre froide. Durant la période du réalisme
socialiste, imposée en Pologne en 1949, l’art est contraint de suivre des
préceptes quelque peu imprécis quant au style, mais très astreignants,
puisqu’il s’agit à la fois de soumettre la personnalité de l’artiste à
l’idéologie en vigueur et de produire de l’art pour les « masses laborieuses
».
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