- Format
- Objet (globe terrestre, sous-mains, etc.)
- EAN13
- 9782913761438
- ISBN
- 978-2-913761-43-8
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 25/02/2010
- Collection
- <em>Revue des Sciences Humaines</em>
- Nombre de pages
- 244
- Dimensions
- 24 x 16 x 3,6 cm
- Poids
- 447 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Revue des Sciences Humaines, n°296/octobre - décembre 2009
Bestiaire des Lumières
PU Septentrion
Presses Universitaires du Septentrion
<em>Revue des Sciences Humaines</em>
Offres
En matière de réflexions sur la littérature, le XIXe siècle est un siècle de
mutations. La ruine de l'édifice des poétiques et des rhétoriques et la mise
au pilori de ses mentors (Boileau, La Harpe, Marmontel...), a été le signal
d’une constante critique de la critique. Mais c’est précisément cette fin de
non-recevoir opposée à la critique normative qui a entraîné une activité sans
précédent de la réflexion théorique sur la littérature. Réflexion d’autant
plus aiguë qu’elle était dans l’obligation de réinventer tous ses principes.
Recherche passionnée d’un nouveau « pacte » esthétique, la « critique des
créateurs » se fait active et multiforme. Elle s’exprime en particulier par la
multiplication des préfaces, et plus encore des « préfaces-manifestes ».
Loin de se contenter de présenter l’ouvrage, la préface expose une esthétique,
s’adresse à un lecteur sommé de participer, s’amuse à parler d’elle-même,
subvertit les règles de la communication littéraire, se fait profession de foi
ou happening.
Les « quasi-manifestes » puis, dans la dernière partie du siècle, les
manifestes au sens propre, témoignent de la grande activité de la « politique
littéraire » (Valéry), en ce siècle des écoles et des chapelles.
mutations. La ruine de l'édifice des poétiques et des rhétoriques et la mise
au pilori de ses mentors (Boileau, La Harpe, Marmontel...), a été le signal
d’une constante critique de la critique. Mais c’est précisément cette fin de
non-recevoir opposée à la critique normative qui a entraîné une activité sans
précédent de la réflexion théorique sur la littérature. Réflexion d’autant
plus aiguë qu’elle était dans l’obligation de réinventer tous ses principes.
Recherche passionnée d’un nouveau « pacte » esthétique, la « critique des
créateurs » se fait active et multiforme. Elle s’exprime en particulier par la
multiplication des préfaces, et plus encore des « préfaces-manifestes ».
Loin de se contenter de présenter l’ouvrage, la préface expose une esthétique,
s’adresse à un lecteur sommé de participer, s’amuse à parler d’elle-même,
subvertit les règles de la communication littéraire, se fait profession de foi
ou happening.
Les « quasi-manifestes » puis, dans la dernière partie du siècle, les
manifestes au sens propre, témoignent de la grande activité de la « politique
littéraire » (Valéry), en ce siècle des écoles et des chapelles.
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