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Revue des Sciences Humaines, n°296/octobre - décembre 2009, Bestiaire des Lumières
Format
Objet (globe terrestre, sous-mains, etc.)
EAN13
9782913761438
ISBN
978-2-913761-43-8
Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Date de publication
Collection
<em>Revue des Sciences Humaines</em>
Nombre de pages
244
Dimensions
24 x 16 x 3,6 cm
Poids
447 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Revue des Sciences Humaines, n°296/octobre - décembre 2009

Bestiaire des Lumières

Presses Universitaires du Septentrion

<em>Revue des Sciences Humaines</em>

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En matière de réflexions sur la littérature, le XIXe siècle est un siècle de
mutations. La ruine de l'édifice des poétiques et des rhétoriques et la mise
au pilori de ses mentors (Boileau, La Harpe, Marmontel...), a été le signal
d’une constante critique de la critique. Mais c’est précisément cette fin de
non-recevoir opposée à la critique normative qui a entraîné une activité sans
précédent de la réflexion théorique sur la littérature. Réflexion d’autant
plus aiguë qu’elle était dans l’obligation de réinventer tous ses principes.
Recherche passionnée d’un nouveau « pacte » esthétique, la « critique des
créateurs » se fait active et multiforme. Elle s’exprime en particulier par la
multiplication des préfaces, et plus encore des « préfaces-manifestes ».
Loin de se contenter de présenter l’ouvrage, la préface expose une esthétique,
s’adresse à un lecteur sommé de participer, s’amuse à parler d’elle-même,
subvertit les règles de la communication littéraire, se fait profession de foi
ou happening.
Les « quasi-manifestes » puis, dans la dernière partie du siècle, les
manifestes au sens propre, témoignent de la grande activité de la « politique
littéraire » (Valéry), en ce siècle des écoles et des chapelles.
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