- Format
- Broché
- EAN13
- 9782711622467
- ISBN
- 978-2-7116-2246-7
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 09/11/2009
- Collection
- Philosophie concrète
- Nombre de pages
- 144
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 0,8 cm
- Poids
- 195 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 332.401
- Fiches UNIMARC
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Comment l'argent vient a l'esprit
étude d'une représentation polymorphe
De Sacha Gironde, Dominique Dimier
Vrin
Philosophie concrète
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Comment pensons-nous à l’argent? Comment l’utilisons-nous? Notre rapport à l’argent est révélateur de notre rationalité et, plus profondément encore, de notre identité personnelle. Il est affecté par un ensemble de biais psychologiques et d’anomalies comportementales. Nous sommes davantage attachés à la valeur nominale de la monnaie qu’à sa valeur réelle. Nous ne dépensons pas de la même manière le revenu de notre travail et un legs familial. L’argent peut nous faire basculer dans l’addiction ou la compulsion. Pourtant l’argent est l’instrument essentiel de notre inscription normée au sein de la sphère économique. Il rend commensurables les valeurs des biens sur le marché mais tend également à uniformiser les valeurs morales et esthétiques.
Ce livre interroge les mécanismes qui suscitent, parfois paradoxalement, l’adhésion ou la résistance cognitives et morales des individus à l’institution et aux activités monétaires. Ces dernières forment les supports de réactions morales spontanées. Certains biens nous paraissent en principe incommensurables à toute évaluation monétaire. Certains salaires sont jugés a priori trop hauts ou trop bas. Certaines transactions commerciales sont viscéralement considérées comme dégradantes. En réfléchissant à la place des anomalies comportementales et des intuitions morales dans notre relation à l’argent, nous pouvons tenter de le resituer dans une perspective à long terme qui contribue, à la fois, à en expliquer l’émergence et le succès historiques et à envisager un usage futur plus conforme à notre nature.
Ce livre interroge les mécanismes qui suscitent, parfois paradoxalement, l’adhésion ou la résistance cognitives et morales des individus à l’institution et aux activités monétaires. Ces dernières forment les supports de réactions morales spontanées. Certains biens nous paraissent en principe incommensurables à toute évaluation monétaire. Certains salaires sont jugés a priori trop hauts ou trop bas. Certaines transactions commerciales sont viscéralement considérées comme dégradantes. En réfléchissant à la place des anomalies comportementales et des intuitions morales dans notre relation à l’argent, nous pouvons tenter de le resituer dans une perspective à long terme qui contribue, à la fois, à en expliquer l’émergence et le succès historiques et à envisager un usage futur plus conforme à notre nature.
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