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Conseillé par Librairie L. (Libraire)26 mai 2023
La petite-fille
Comme toujours chez Bernhard Schlink la narration est implacable, le style impeccable. Tout cela au service d'une belle et tragique histoire. Un secret enfoui dans l'histoire de la réunification allemande. Quand l' Histoire ne passe pas...
Superbe ! -
Conseillé par Alex-Mot-à-Mots4 mai 2023
Allemagne
À partir de ce moment, j’ai découvert les communautés völkisch : des communautés souvent de paysans qui vivent à l’heure du culte teuton.
La fille de Svenja, Sigrun, a 14 ans et est fière d’avoir pour héros Rudolf Hess, Irma Grese ou encore Frederike Krüger.
J’ai aimé la façon dont Kaspar prend soin de sa petite-fille par alliance : il ne brusque pas les parents, mais la prend chez lui pendant les vacances, lui fait découvrir la musique, et Sigrun se révèle douée pour le piano.
Kaspar étant libraire, Sigrun va découvrir peu à peu une autre littérature, par elle-même.
J’ai aimé apprendre que la RDA s’étendait des monts Métallifères aux plages de la Baltique.
Un roman sur une certaine Allemagne qui ne veut pas baisser la tête devant les vainqueurs et inculque à ses enfants le culte du combat. Ce qui va poser problème à Sigrun.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’amie d’enfance de Birgit, Paula, qui lui envoie des cartes postale de RDA représentant des tableaux. Le premier, La belle chocolatière de Liotard, pose question à Kaspar.
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Conseillé par Angéline M. (Libraire)24 avril 2023
creer du lien
Kaspar tente de nouer des liens avec une jeune fille, Sigrun qui pourrait être sa petite-fille. Elle ne l'est pas, ou du moins elle ne l'est que par alliance car elle est la petite-fille de sa femme décédée Birgit, qui lui avait même caché son existence.
Elevée dans l'idéologie néo-nazie avec le monde extérieur comme ennemi, elle perçoit pourtant dans ce grand-père de substitution un être capable de lui ouvrir les portes interdites jusque là.
Quelle place pour ce passé de l'Allemagne de nos jours ?
Un grand roman familial, historique et politique. -
Conseillé par Librairie coiffard (Libraire)11 avril 2023
Conseillé par Manon R
Au décès de sa femme, Kaspar découvre toute une partie de sa vie qu’elle lui avait cachée. En 1965, au moment de quitter la RDA de façon illégale pour rejoindre Kaspar à l’Ouest, Birgit laisse un bébé derrière elle.
Kaspar, qui a toujours rêvé d’être père et grand-père, part sans plus attendre à la recherche de cette enfant, cette belle-fille dont il ne sait rien. Elle s’appelle Svenja, elle est restée en Allemagne de l’Est et a épousé un néo-nazi. Ensemble ils ont eu une fille, Sigrun. Kaspar voit en elle la petite-fille dont il a toujours rêvé, et même plus, une famille.
Ce sont alors deux générations, mais surtout deux visions du monde différentes qui s’affrontent. Malgré son incompréhension face à une adolescente qui soutient des idées racistes, Kaspar s’implique pour créer un lien avec Sigrun. Il lui fait découvrir son monde et toutes les opportunités qu’il offre. Il l’ouvre à l’univers de la musique classique et lui achète même un piano.
Avec ce nouveau roman, Bernhard Schlink interroge la place du passé dans le présent. Il plonge le lecteur dans une partie de l’Histoire de l’Allemagne en abordant la RDA, la réunification et les idées nazies qui perdurent, au travers de la relation d’un grand-père et d’une petite-fille. Une relation qui évolue en équilibre, fragile, mais d’une grand beauté, et cela grâce notamment à l’écriture de l’auteur qui a le pouvoir de vous attraper en plein vol.
C’est un roman empreint de délicatesse, avec une écriture très juste. Encore une fois, aucune fausse note pour Bernhard Schlink !
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Conseillé par Aude L. (Libraire)4 avril 2023
Coup de cœur !
L'auteur du Liseur nous dépeint ici une Allemagne contemporaine en soif de liberté où l'interprétation du passé est encore au sein de certaines communautés source de propagation de l'idéologie nazie, du totalitarisme et des doctrines extrémistes.
Avec Sigrun nous découvrons le quotidien, les pensées et les convictions souvent effrayantes d'une jeune fille de 14 ans élevée au sein du mouvement Völkish.
Un ouvrage aussi percutant que touchant qui, au-delà de l'histoire familiale, dresse le portrait de toute une époque avec beaucoup de sensibilité.
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Conseillé par Librairie Grangier (Libraire)30 mars 2023
Noyée par l'alcool et la tristesse, Brigit cachait un secret qu'elle avait qu'elle avait décrit dans des carnets. Son mari Kaspar les ouvre à sa mort.
Dans les années 60 en RDA, Brigit a abandonné son enfant nouveau né avant de passer à l'ouest.Parti à la recherche de cet enfant devenu femme, le libraire découvre un autre visage de l’Allemagne réunifiée ainsi que l'existence d'une adolescente éduquée dans l'idéologie nazie. Le dialogue pourra-t-il s'installer ?
Un des plus beaux romans de ce début d'année. Delphine.
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Conseillé par Évelyne L. (Libraire)30 mars 2023
Coup de cœur de Laëtitia
Dans ce roman au style impeccable, Bernhard Schlink dépeint à la fois la quête d'un homme et l'évolution d'un pays, l'Allemagne. Son héros Kaspar part sur les traces du passé de son grand amour et se retrouve grand-père d'une petite-fille qui vit dans un autre monde que le sien, celui de l'extrémisme néo-nazi. Avec beaucoup de finesse, l'auteur dépeint le parcours de cet homme, ses questionnements... mais aussi de Birgit, sa défunte femme et par là tout un pan de l'histoire difficile de l'Allemagne. Un grand livre !
Librairie La Promesse de l'Aube -
Conseillé par Amélie F. (Libraire)29 mars 2023
Entre RDA et Allemagne réunifiée, entre les années 1960 et aujourd'hui, une grande histoire autour de la construction politique du pays et celle, en parallèle, d'une famille.
Un roman qui emportera le lecteur ! -
Conseillé par Anne-Sophie B. (Libraire)25 mars 2023
Un grand roman
La petite fille est un nouveau roman de Bernhard SCHLINK, de l'acabit de "Le liseur". Il revient sur l'histoire de l'Allemagne, qui n'en finit pas de lutter contre ses démons. Mais, c'est aussi un livre sur les relations humaines, sur la transmission. C'est encore un roman sur la musique comme possible remède à la violence.
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Conseillé par Jean-Luc F. (Libraire)24 mars 2023
Un grand roman sur l'Allemagne
« La petite-fille » : le titre semble annoncer un roman familial où il serait question d’apprentissage, de transmission, d'amour entre deux générations. Mais Bernhard Schlink déjoue nos attentes et c'est un « grand roman sur l’Allemagne » qu'il nous offre, comme l'était déjà « Le liseur », qui l'a fait connaître.
Roman familial il y a bien, dans les premiers chapitres : celui écrit (c'est une des très belles idées du livre) par Birgit, la femme brutalement disparue de Kaspar, libraire berlinois. Dans des notes qu'elles a laissées, Kaspar découvre que Birgit, qui a fui l'Allemagne de l'Est pour le rejoindre, au milieu des années soixante, avait abandonné à la naissance un enfant, une fille, élevée par des parents adoptifs. Kaspar part à le recherche de cette « belle-fille », dans cette Allemagne de l'Est qu'il ne connait pas. Il la retrouve, elle s'appelle Svenja. Elle vit dans une communauté rurale « Völkisch », qui voue un culte à une Allemagne idéalisée, enracinée dans la terre et les traditions, et entretient la nostalgie du Troisième Reich. Autrement dit néo-nazie.
Svenja a une fille adolescente, Sigrun, la petite-fille de Kaspar donc (il faudrait dire la « belle petite fille », mais le mot n'existe pas en français), que Kaspar commence à accueillir chez lui à Berlin le temps des vacances scolaires. Le raccourci narratif peut surprendre, mais peu importe, car ce n'est pas ce qui intéresse Schlink. Ce qui l'intéresse c'est la longue réflexion sur l'histoire de l'Allemagne contemporaine qu'il peut ainsi mener à travers le dialogue impossible, malgré leur attachement naissant, entre Sigrun et Kaspar. Chacun incarne des idées (en allant vite : humanisme et universalisme pour Kaspar, négationnisme et racisme pour Sigrun) mais aussi une part d'héritage de l'histoire allemande : Kaspar est « de l'Ouest », Sigrun, Svenja, Birgit, sont de l'Est. Les Allemands de l'Est ont vécu la réunification comme un drame qui les a laissés orphelins d'un pays qu'ils ont aimé, et se sentent humiliés par l'arrogance des Allemands l'Ouest. Pour Schlink le néo-nazisme prend ses racines, aussi, dans cette amertume et ce désarroi des Allemands de l'est.
Une autre très belle idée du roman est de faire se rapprocher malgré tout le grand-père et la petite-fille à travers un même amour de la musique. Sigrun se révèle une pianiste douée et découvre en écoutant les disques de Kaspar que la beauté d'une musique n'a rien à voir avec la nationalité de celui qui l'a composée. C'est du reste la musique qui lui permettra de conquérir sa liberté, au delà d'autres choix impossibles pour elle.
Un plaisir qui peut s'ajouter à celui de la lecture est d'écouter, au fil de celle-ci, quelques unes des nombreuses œuvres musicales évoquées...Par exemple, les variations de la Sonate en sol majeur n° 11 de Mozart, par le grand Daniel Barenboim...https://www.youtube.com/watch?v=FZ1mj9IaczQ&list=RDFZ1mj9IaczQ&index=1
Jean-Luc
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Conseillé par Anne-Sophie B. (Libraire)18 mars 2023
UN GRAND ROMAN
Bernard SCHLINK renoue avec la force de son succès "Le liseur". Il y mêle la grande histoire de l'Allemagne, qui n'en finit pas de lutter contre ses démons; et la petite histoire de chacun : la culpabilité, le secret, le non-dit, mais aussi le lien entre un grand-père et sa petite fille, la transmission de la culture, et de la musique, qui sauvera le monde !
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Conseillé par Cadran Lunaire -. (Libraire)9 mars 2023
Après la mort de sa femme, Kaspar - libraire de 71 ans - découvre sa vie cachée d'avant leur rencontre.
D'Est en Ouest, entre Bach et Beethoven, les antifas et les ultra-nationalistes, tout un monde....Et une petite fille qui oscille entre les deux;
Quel plaisir ce fut de vivre quelques heures aux côtés de Kaspar, confrère libraire.
Un grand livre ! -
Conseillé par Marie-Françoise G. (Libraire)4 mars 2023
Peut-on changer l'opinion d'un proche ?
Le grand-père, Kaspar, nous raconte l'histoire de sa famille à partir du moment où meurt sa femme alcoolique, Birgit. 1964, avec l'Allemagne divisée entre Est et Ouest, puis la réunification et, de nos jours, la résurgence de mouvements " volkisch " qui sont nationalistes, racistes et anti-immigration... Difficile pour Kaspar de voir sa petite-fille dans ce mouvement. Belle analyse de sa part pour essayer de la raisonner par les ressorts psychologiques, sans la heurter de front, malgré l'idéologie ancrée chez elle par son éducation.
Bel hommage à l'art, surtout la littérature et la musique classique. -
Conseillé par Sarah F. (Libraire)22 février 2023
Kaspar découvre à la mort de sa femme, une famille cachée et enfouie qu'il court découvrir. C'est ainsi qu'il rencontre une petit-fille, élevée par des parents néo-nazis et dont les pensées entreNT en opposition avec les siennes. Il devient doucement un grand-père, et ensemble ils apprennent à partager au-delà des problématiques politiques. Il lui ouvre les portes de la musique et de la littérature, la rendant plus libre que jamais.
Un texte fort et touchant autour de la famille, de l'influence du passé et de la force de l'échange. -
Conseillé par Claire A. (Libraire)22 février 2023
Voilà un roman à mettre en toutes les mains. Un moment de lecture inoubliable malgré un sujet grave et sérieux.
Bernard Schlink renoue avec ce qui avait fait son succès dans le "liseur". Un roman qui mêle l'histoire intime de ses personnages à la grande histoire de l'Allemagne qui n'en finit pas de combattre ses démons. Un roman qui interpelle sur les notions de culpabilité, du secret et du non-dit.
Malgré la noirceur l'auteur nous offre un magnifique roman sur la nécessite de la transmission et du lien. Un lien très fort unissant un grand-père et sa petite fille. Un lien qui va leur permettre de s 'émanciper et de s'élever.
Bouleversant! -
Conseillé par Librairie Ravy (Libraire)18 février 2023
A la mort de sa femme Kaspar se replonge dans leur histoire et découvre que Birgit a abandonné une petite fille avant de passer à l’ouest. En la retrouvant il découvre qu’elle a une fille de 14 ans Sigrun. Il découvre aussi qu’elles font partie d’une mouvance néonazie. A force de patience il tente d’ouvrir la jeune fille à d’autres horizons. Par ce nouveau roman Bernhard Schlink pointe du doigt la fracture idéologique qui se creuse en Allemagne et montre aussi que la musique est vecteur de tolérance et d’ouverture au monde. Indispensable !
Valérie -
Conseillé par Chloé A. (Libraire)17 février 2023
Un roman saisissant
Schlink nous éblouit à nouveau par son talent d'écrivain qui nous envoûte. Ce roman nous met face aux enjeux politiques présents en Allemagne et nous fait revivre l'histoire de ce pays des années 60 à aujourd'hui grâce à la relation que vont nouer Kaspar et Sigrun.
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Conseillé par Roselyne R. (Libraire)15 février 2023
Quand le passé rencontre le présent
Quel bonheur de retrouver l'écriture si intense de ce grand romancier allemand qu'est Bernhard Schlink . Précédemment, j'avais beaucoup apprécié " Le liseur" mais aussi le délicat roman "Olga".
Avec celui-ci, nous replongeons dans cette histoire tourmentée de l'Allemagne. L'histoire d'amour d'un allemand de l'ouest et d'une allemande de l'est sera le fil conducteur du récit.
Vous ne lâcherez pas ce roman jusqu'à la fin car les protagonistes sauront vous emporter vers des territoires où la petite histoire rencontre la grande.
Voici un roman que vous n'êtes pas prêts d'oublier. Bonne lecture à tous. -
Conseillé par Alexandre C. (Libraire)14 février 2023
Profondément imbriquée dans l'histoire de l'Allemagne divisée, puis réunie après la chute du Mur, la quête obstinée de Kaspar pour retrouver cette "petite fille" intrigue et emporte de bout en bout.
La lucidité, la finesse, la ténacité de Kaspar le confirme jusqu'à la dernière ligne.