Les Merveilles

Elba joue avec les mots et fait rimer son monde, "le monde-à-moitié", l'asile psychiatrique dans lequel elle est née et dans lequel elle a grandit depuis que sa mère y est internée.
Elba prendra conscience que le folie n'est pas héréditaire, que les statuts imposés ou choisis ne sont pas aussi immuables et les frontières aussi infranchissables. Sa douce lucidité lui ouvrira alors les portes du "monde-en-entier", au risque d'y perdre sa poésie et son innocence.
Viola Ardone nous offre un roman d'un charme fou qui interroge sur ce qu'est véritablement la liberté, la folie et la famille.

Elba est une une petite fille italienne qui grandit dans un hôpital psychiatrique, auprès de sa mère qui a été internée. Pour elle, l'hôpital qu'elle a surnommé « le monde-à-moitié », est un lieu rassurant, protecteur où elle s'épanouit, entourée des autres « patients ». Rien ne pourrait la faire quitter cet endroit mais tout risque de changer avec l'arrivée d'un jeune docteur qui souhaite libérer certains patients (comme le prévoit une loi de 1978), qui n'ont pas leur place, selon lui, dans un hôpital psychiatrique.
Quel avenir pour Elba, jeune fille intelligente mais terriblement perdue et angoissée face à la possibilité de quitter l'hôpital ?
Une vraie « merveille » ce nouveau roman de Viola Ardone, auteure de l'inoubliable « Le train des enfants » !

Elba est née dans un asile psychiatrique de Naples. Pour elle, l'asile est sa maison, son quotidien. Les patients sont pour elle, une famille, des ami.e.s, des personnes avec qui elle échange et partage son quotidien. Sa vie va basculer avec l'arrivée du docteur Fausto Meraviglia. Un homme dont le bien-être des patients compte plus que tout. Jusqu'à même libérer les patients comme le prévoit une loi votée en 1978. À tel point qu'il est prêt à prendre Elba sous son aile car sa mère n'est plus apte avec les traitements qu'elle à subi.

Et pourtant, cet homme qui semble en tout point d'être parfait, est très loin d'être un père exceptionnel, puisqu'il délaisse sa famille pour se consacrer exclusivement à son travail. Seule Elba, possède la chance de voir en lui un père.

Préparez-vous à un roman choral à deux voix qui dépeint à la perfection des personnages forts qui vous ne laisseront pas indemnes.

Entre Elba qui est en quête de liberté et qui nous fait voir le quotidien d'un asile psychiatrique à travers ses yeux d'enfant et Meraviglia qui cherche la rédemption, vous n'êtes pas prêt d'oublier ces personnages.

Un roman touchant qui aborde à la fois les thèmes du quotidien des patients en asile psychiatrique dans les années 80 en Italie, de la paternité, du pouvoir des femmes et de la liberté.

Si vous avez aimé "Le bal des folles" de Victoria Maas vous allez l'adorer !!

Un énorme coup de coeur ! ❤️

Ce roman, situé dans les années 1970, nous plonge dans l’univers complexe d’un hôpital psychiatrique à travers le récit croisé de Elba et du Docteur Fausto Meraviglia.
Elba, jeune fille déterminée à retrouver sa mère, trouve en Fausto, médecin visionnaire, une figure paternelle et un soutien indispensable. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants par leur histoire poignante.
L’écriture, à la fois intimiste et poétique, dépeint avec lucidité la lutte pour la liberté et la dignité dans un contexte de maltraitance institutionnelle, faisant écho aux réformes inspirées par la loi Basaglia.
Une analyse incisive des souffrances mentales et de la nécessité de remplacer la répression par l’amour et l’acceptation.
Un récit éclatant et tendre, engagé, au rythme soutenu, parfois drôle, amusant par ses références publicitaires et ses maladies rebaptisées. Une véritable ode à la différence et à la solidarité.
Merveilleusement tendre.
« Ici, c’est pareil que la mer, il y a des calmes et des agités »
« Je suis étrangère à moi-même et je ne sens plus rien. Pleurer sans plus avoir de corps me fait autant de bien que courir dans la nuit… Gillette me trouve comme çà, tête baissée, poings sur les yeux, manches pleines de morve. Vieux chiffon recroquevillé dans un coin.
« On dit que l’espoir est le dernier à mourir, mais dans certains cas mourir est le deuxième espoir »