C'est l'histoire de Mourad et de sa famille. Son père, sa mère, ses soeurs et lui, le petit dernier, qui va trouver dans les livres un échappatoire et un moyen de s'affirmer. Devenu adulte, le professeur de français qu'il est devenu, se souvient...

Je me suis tout de suite attaché aux personnages de ce livre, notamment à la mère, personnage haut en couleurs qui étouffe ses enfants par un trop plein d'amour. C'est vraiment drôle parfois de la voir si possessive avec ses enfants.

À travers l'histoire de cette famille est évoquée la condition des arabes de France, les rêves d'intégration et de réussite que les parents placent dans leurs enfants, la double culture de ces derniers qui doivent donner deux fois plus pour y arriver.

Un livre plein de tendresse et d'espoir sur l'intégration. Bref, j'ai beaucoup aimé !

Mon auteure japonaise préférée ! Je les ai tous lus. Ici, ce sont dix nouvelles et pour chacune d'elle une femme qui raconte sa liaison avec Nishino. Elles l'ont toutes aimé, chacune à une étape de sa vie. Teinté d'une grande mélancolie et de beaucoup de poésie, c'est un texte fascinant de simplicité. Très zen, c'est la vie comme elle va dans le Japon d'aujourd'hui.

J'aime beaucoup les romans de cette auteure. C'est une écriture très classique mais elle sait parler des sujets qui me sont chers avec toujours beaucoup de sensibilité.

Le livre commence au décès du père, lorsque les enfants et leur mère se retrouvent dans la maison familiale que cette dernière n'a pas les moyens de garder. 
Puis, on les retrouve tous deux ans plus tard, en partance pour la Grèce, là où le frère ainé a emménagé. Sur la route, chacun d'entre eux se demande comment les retrouvailles vont se passer. Les chapitres donnent lieu successivement au monologues intérieur de chacun des personnages.

C'est un roman d'atmosphère sur la filiation et sur la façon dont chacun se construit au sein de sa famille. C'est aussi un roman sur les origines car la Grèce est aussi le pays que leurs grand-parents ont fui. Bref, vous l'avez compris, j'ai beaucoup aimé ce livre !

Ce n'est pas un roman noir ni même un roman social. Je dirais même que c'est très exactement la force de ce livre que de n'être pas classifiable.
C'est l'histoire d'un homme dont on ne connait pas le nom. Au chômage, il se retrouve SDF et avec quelques affaires personnelles, une plante verte et un exemplaire d'"En attendant Godot", il va habiter dans la voiture qu'un ami lui a prêtée. Dans la première partie, on le suit dans ses pérégrinations au coeur du XXeme arrondissement de Paris... C'est pour lui comme une sorte d'initiation à une vie plus vraie. Il vit dans le plus grand dénuement mais sans pour autant se sentir misérable. Puis, petit à petit, il va faire la connaissance d'une bande de sans-papiers révolutionnaires - Les Renards pâles - adorateurs du Dieu anarchiste des Dogon du Mali. On passe alors de l'individuel au collectif et le roman bascule...
C'est une exploration du quotidien des gens de peu, des exclus, des sans-grade qu'il nous est offert de vivre, viscéralement. Un livre fascinant et très engagé. Percutant.

Très farfelu mais absolument irrésistible, c'est un livre que tout le monde devrait lire ! J'ai beaucoup ri en découvrant les aventures de ce fakir qui nous donne une grande leçon de positivisme. Il y a un tel rythme et tout est si bien amené que je ne pouvais pas arrêter ma lecture. C'est un texte déjanté, intelligent et très bien écrit. Une bouffée d'air pur dans un monde de brutes.