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Littérature contemporaine irlandaise : la sélection des libraires

"L'Irlande existe peut-être... En vérité, on n'en sait rien. La dire imaginaire n'est pas faut non plus. Elle a trop bien joué de ses légendes et de son héroïque et désastreux passé. Les temps modernes n'ont pas encore fait taire les conteurs et les rêveurs, mais qu'on ne s'y trompe pas : l'imagination est au pouvoir. Quand un peuple en est aussi généralement pourvu, il est assuré de survivre à toutes les tyrannies et, un jour, de se retrouver en pleine lumière, au coeur de tous les dangers."
Michel Déon, dans ses Pages Irlandaises, décrit une Irlande royaume de l'imaginaire, des contes et des légendes, paradis de la littérature et de la création poétique.

A la fois sauvage et familière, rêche mais chaleureuse, riche, foisonnante et poétique, la littérature irlandaise est à l'image du pays qui l'a vu naître. Parfois mal identifiée, avec des contours un peu flous, perdue dans la masse des littératures anglophones, elle témoigne en réalité d'une richesse culturelle et poétique extraordinaire.

Quatre prix Nobel de littérature décernés à William Butler Yeats (1923), George Bernard Shaw (1925), Samuel Beckett (1969), Seamus Heaney (1995), et des figures majeures de la littérature, dont Oscar Wilde, James Joyce, Bram Stoker, dont l'influence est revendiquée aujourd'hui au-delà des frontières du pays révèlent l'étonnant foisonnement de la littérature au travers des époques.

Roman (et même romances), polar, théâtre ou poésie, la littérature irlandaise excelle dans tous les genres, et la relève des grands nom de la littérature n'est pas en reste !

Vous trouverez dans ce dossier la sélection des libraires. Bonne lecture !

anthologie

Rivages

Cette anthologie de 18 nouvelles policières, pour la plupart inédites, réunit les plus grands écrivains irlandais : James Joyce, William Trevor, Liam O'Flaherty, Elizabeth Bowen, Brendan Behan, Lord Dunsany, Flann O'Brien, Sean O'Faolain, Nicholas Blake (alias le poète Cecil Day Lewis) sans oublier Peter Cheyney. Crimes passionnels, histoires de détectives, meurtres et cambriolages sont illustrés ici par des textes allusifs, cruels, humoristiques, poétiques, ou parfois tragiques qui réjouiront les amateurs à l'affût de curiosités littéraires.


Il aura suffit de quelques minutes pour que l'île grecque d'Aghia Ana, réputée pour sa quiétude, devienne le théâtre d'une tragédie. Au large de ses côtes, le bateau qui avait l'habitude de proposer des excursions dans la baie s'embrase, par un bel après-midi d'été, sous l'œil médusé des habitants et des touristes. Parmi eux, David, Elsa, Thomas et Fiona, tous d'horizons et de pays différents, de passage pour un séjour qui se voulait inoubliable. Un insulaire, Andreas, va leur proposer de s'installer dans sa taverne pour se remettre de leurs émotions. Ébranlés par le drame, en présence d'inconnus, ils vont alors oser toutes les confidences...


8,90

Dans la nuit glaciale, près du halo brumeux d'un réverbère, Frank attend Rosie : ils vont fuir ce quartier minable de Dublin. Rosie ne vient pas. Un dernier coup d'œil sur sa rue, et Frank s'esquive. 22 ans plus tard, devenu flic, il a tiré un trait sur le passé. Du moins, il l'espérait. Sa sœur l'appelle, affolée : on a retrouvé la valise de Rosie. Frank n'est pas seul à ne l'avoir jamais revue.Tana French a grandi entre l'Irlande, l'Italie, le Malawi et les Etats-Unis et vit aujourd'hui à Dublin. Elle est lauréate du prix Edgar Alan Poe ; ses romans Écorces de sang et Comme deux gouttes d'eau sont disponibles en Points.« Saisissant d'émotion, ce troisième roman de Tana French démontre que l'auteur irlandaise devient meilleure de livre en livre. »Publishers WeeklyTraduit de l'anglais (Irlande) par François Thibaux


13,70

Traduit pour la première fois dans sa version intégrale, Finnegans Wake, œuvre rebelle, s'exprime par épiphanies, telles que définies dans Ulysse - c'est-à-dire ces instants où les mots comme des photons reconstituent la figure d'interférence, visible seulement dans sa frange brillante. Pour certains, la révolution est à peine suffisante. Ils partent, hantent les asiles dont ils font une bibliothèque, habitent les prisons où flotte le feu de leurs rêves, créent un pseudo-langage qui n'est plus entendu mais reconnu de leurs seuls semblables. Errants jusqu'à l'inconsistance, telle la révolutionnaire russe Alexandra Kollontaï : «... Comme j'aimais Kuusa en septembre... l'odeur des pins et, comme des toiles d'araignées tendues entre eux, les nuages chargés de rosée, au matin.»Philippe Lavergne.
Présenté par Philippe Lavergne


C'est à la morgue, dans son repaire, un soir d'ivresse, que le cadavre d'une inconnue déclarée morte dans de troublantes circonstances va obliger Quirke à sortir de l'ombre ? à se lancer dans une enquête que tous cherchent à lui faire abandonner. Car cette enquête, qui met en cause l'Église toute-puissante des années cinquante, menace de dynamiter la haute société catholique, de Dublin à Boston. Et de gangrener l'âme de sa propre famille, en réveillant les blessures les plus enfouies.
" Le doute était permis. John Banville, le plus subtil des écrivains irlandais qui choisit d'écrire sous pseudonyme un polar... Ou plutôt un roman noir, noir comme l'encre. [...] Chapeau, l'artiste ! " Alexis Liebaert, Marianne
Traduit de l'anglais par Michèle Albaret-Maatsch