- EAN13
- 9782251920269
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 13/09/2024
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 23,00
Il faut que tout change pour que rien ne change. C’est ce qu’Irene Vallejo,
dans ces brèves chroniques, pointe avec son savoir de philologue, sa plume
sans pareille et son ironie aimable. Convoquant voix et mythes du passé, elle
décrypte en virtuose notre époque : clientélisme, exhibitionnisme des réseaux
sociaux, oisiveté, indignés, impunité, fragile démocratie, expérience du
chagrin ou autres idées contagieuses, sans oublier les ingrédients du bonheur.
Elle questionne les tristesses et les espoirs qui peuplent notre quotidien,
avec sa générosité et son désir de comprendre, et nous fait entrevoir cette
permanence des choses comme des êtres qui engage notre avenir : les idées
changent de peau pour continuer de palpiter : c’est l’art d’unir des univers,
une tâche accomplie en coulisses, dans la pénombre. La proximité des êtres
humains, au-delà du temps qui passe, voilà ce à quoi ces instantanés situés
mais intemporels nous invitent à réfléchir. La Bruyère appelait cela des
Caractères. Irene Vallejo leur donne le nom d’Étincelles : il est, encore et
toujours, nécessaire de souffler sur la flamme pour bien distinguer la misère
et la grandeur du genre humain.
dans ces brèves chroniques, pointe avec son savoir de philologue, sa plume
sans pareille et son ironie aimable. Convoquant voix et mythes du passé, elle
décrypte en virtuose notre époque : clientélisme, exhibitionnisme des réseaux
sociaux, oisiveté, indignés, impunité, fragile démocratie, expérience du
chagrin ou autres idées contagieuses, sans oublier les ingrédients du bonheur.
Elle questionne les tristesses et les espoirs qui peuplent notre quotidien,
avec sa générosité et son désir de comprendre, et nous fait entrevoir cette
permanence des choses comme des êtres qui engage notre avenir : les idées
changent de peau pour continuer de palpiter : c’est l’art d’unir des univers,
une tâche accomplie en coulisses, dans la pénombre. La proximité des êtres
humains, au-delà du temps qui passe, voilà ce à quoi ces instantanés situés
mais intemporels nous invitent à réfléchir. La Bruyère appelait cela des
Caractères. Irene Vallejo leur donne le nom d’Étincelles : il est, encore et
toujours, nécessaire de souffler sur la flamme pour bien distinguer la misère
et la grandeur du genre humain.
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