- EAN13
- 9782253159421
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 18/01/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782253159421
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Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'œuvre, chronologie et
bibliographie)
Perdican revient au village de son enfance où il doit épouser sa cousine
Camille, mais la jeune fille, tout juste sortie du couvent, est prévenue
contre l’amour, par avance convaincue de la désillusion qu’elle encourt. Par
dépit, Perdican séduit alors Rosette, une petite paysanne, et dans un décor de
fraîcheur bucolique, c’est une fin tragique qui s’annonce.
Camille et Perdican partagent sans doute la même religion de l’amour idéal,
mais mêlée de véhémence chez l’une et de rouerie chez l’autre, et derrière le
rêve d’un retour à l’innocence première se dessine un enfer, inscrit depuis
toujours dans la nature humaine. Le temps paradisiaque d’On ne badine pas avec
l’amour, faut-il alors le voir comme une immobilité bienheureuse ou la
préparation de la Chute ? C’est là toute l’incertitude de la pièce qui
n’oublie pas, en 1834, la liaison de Musset avec George Sand, dont Perdican
répète mot pour mot les paroles : «J’ai souffert souvent, je me suis trompé
quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice
créé par mon orgueil et mon ennui.»
Edition de Frank Lestringant.
bibliographie)
Perdican revient au village de son enfance où il doit épouser sa cousine
Camille, mais la jeune fille, tout juste sortie du couvent, est prévenue
contre l’amour, par avance convaincue de la désillusion qu’elle encourt. Par
dépit, Perdican séduit alors Rosette, une petite paysanne, et dans un décor de
fraîcheur bucolique, c’est une fin tragique qui s’annonce.
Camille et Perdican partagent sans doute la même religion de l’amour idéal,
mais mêlée de véhémence chez l’une et de rouerie chez l’autre, et derrière le
rêve d’un retour à l’innocence première se dessine un enfer, inscrit depuis
toujours dans la nature humaine. Le temps paradisiaque d’On ne badine pas avec
l’amour, faut-il alors le voir comme une immobilité bienheureuse ou la
préparation de la Chute ? C’est là toute l’incertitude de la pièce qui
n’oublie pas, en 1834, la liaison de Musset avec George Sand, dont Perdican
répète mot pour mot les paroles : «J’ai souffert souvent, je me suis trompé
quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice
créé par mon orgueil et mon ennui.»
Edition de Frank Lestringant.
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