- EAN13
- 9782706200717
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
- Date de publication
- 1957
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Après Vent de Traverse et Le Temps des cerises, voici un nouveau roman
d’Yvette Dinville, Le Chemin du Haut chargé de poésie, de mystère et de
violence, trois éléments qui paraissent bien par leur amalgame particulier,
constituer la marque puissante et distinctive de cette romancière. Son héros,
Georges a quitté Paris pour se réfugier dans un village abandonné des Alpes du
Dauphiné afin d’échapper au sentiment trouble qu’il éprouve pour Hélène et
Paul ses amis, et ne pas briser leur ménage ; pour tenter aussi de reconquérir
son équilibre moral. Il s’installe dans la seule maison encore à peu près
intacte du village avec pour toute compagnie la haine d’un berger qui vit un
peu plus haut avec ses bêtes. Brusquement, alors qu’il se croit débarrassé de
ses souvenirs, une lettre de Paris vient le rejoindre, rendant à Paul et à
Hélène leur dangereux pouvoir. Georges comprend qu’il ne lui sera plus
possible de subir la solitude, les jours sans amitié, les nuits sans amour,
les hivers interminables. Il va abandonner le plateau lorsqu’un soir, il se
trouve en face d’une des fermes miraculeusement relevée de ses ruines. Une
lumière insolite éclaire des visages marqués par un terrible souci, les vieux
murs délivrent de dangereux secrets. Jour après jour, toutes les maisons
surgissent de leurs cendres et une étrange histoire se reconstitue sous les
yeux de Georges, lui faisant connaître la « Grande Peur » qui a fait fuir les
habitants du village vers la plaine. Georges parviendra jusqu’au bout d’un
drame presque oublié, il l’aidera à s’accomplir et prendra conscience des
raisons plus obscures qui l’ont amené dans cette maison pour faire de lui une
sorte d’instrument du destin. Ce que ne rend pas cette brève analyse, c’est la
fermeté du style, la sûreté de la démarche, et, dans ce livre où rêve et
réalité s’interpénètrent, la crédibilité, don précieux auquel se reconnaissent
les vrais romanciers.
d’Yvette Dinville, Le Chemin du Haut chargé de poésie, de mystère et de
violence, trois éléments qui paraissent bien par leur amalgame particulier,
constituer la marque puissante et distinctive de cette romancière. Son héros,
Georges a quitté Paris pour se réfugier dans un village abandonné des Alpes du
Dauphiné afin d’échapper au sentiment trouble qu’il éprouve pour Hélène et
Paul ses amis, et ne pas briser leur ménage ; pour tenter aussi de reconquérir
son équilibre moral. Il s’installe dans la seule maison encore à peu près
intacte du village avec pour toute compagnie la haine d’un berger qui vit un
peu plus haut avec ses bêtes. Brusquement, alors qu’il se croit débarrassé de
ses souvenirs, une lettre de Paris vient le rejoindre, rendant à Paul et à
Hélène leur dangereux pouvoir. Georges comprend qu’il ne lui sera plus
possible de subir la solitude, les jours sans amitié, les nuits sans amour,
les hivers interminables. Il va abandonner le plateau lorsqu’un soir, il se
trouve en face d’une des fermes miraculeusement relevée de ses ruines. Une
lumière insolite éclaire des visages marqués par un terrible souci, les vieux
murs délivrent de dangereux secrets. Jour après jour, toutes les maisons
surgissent de leurs cendres et une étrange histoire se reconstitue sous les
yeux de Georges, lui faisant connaître la « Grande Peur » qui a fait fuir les
habitants du village vers la plaine. Georges parviendra jusqu’au bout d’un
drame presque oublié, il l’aidera à s’accomplir et prendra conscience des
raisons plus obscures qui l’ont amené dans cette maison pour faire de lui une
sorte d’instrument du destin. Ce que ne rend pas cette brève analyse, c’est la
fermeté du style, la sûreté de la démarche, et, dans ce livre où rêve et
réalité s’interpénètrent, la crédibilité, don précieux auquel se reconnaissent
les vrais romanciers.
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