- EAN13
- 9782729712150
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 29/08/2022
- Collection
- André Gide - Textes et correspondances
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
André Gide & Marcel Proust
À la recherche de l’amitié
Pierre Masson
Presses Universitaires de Lyon
André Gide - Textes et correspondances
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782729712150
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Le 21 novembre 1912, le manuscrit de Marcel Proust, alors connu sous le nom du
Temps perdu, est rejeté par La Nouvelle Revue française. Cette décision, dont
André Gide endossera la responsabilité, est à l’origine d’une solide
réputation d’inimitié entre les deux hommes. Mais limiter à cette anecdote la
relation entre les deux écrivains, c’est méconnaître tout ce que leur
correspondance nous enseigne : « Le refus de ce livre restera la plus grave
erreur de la N.R.F., et [...] l’un des regrets, des remords, les plus cuisants
de ma vie. » Cet aveu de Gide, dans un courrier adressé à Proust plus d’un an
après le rejet de son manuscrit, inaugure un dialogue qui se poursuivra
jusqu’à la mort de ce dernier. Un dialogue complexe, parfois marqué par des
désaccords profonds. Car si leur culte de l’art et leur désir d’affirmer leur
sexualité auraient pu les rapprocher, leur vision de la littérature était
opposée, et le trop explicite Proust allait devenir suspect aux yeux de Gide,
à l’engagement plus raisonné. C’est l’histoire de cet échange, tantôt
passionné, tantôt distant, que Pierre Masson, l’un des plus grands
spécialistes d’André Gide, reconstitue dans cet ouvrage.
Temps perdu, est rejeté par La Nouvelle Revue française. Cette décision, dont
André Gide endossera la responsabilité, est à l’origine d’une solide
réputation d’inimitié entre les deux hommes. Mais limiter à cette anecdote la
relation entre les deux écrivains, c’est méconnaître tout ce que leur
correspondance nous enseigne : « Le refus de ce livre restera la plus grave
erreur de la N.R.F., et [...] l’un des regrets, des remords, les plus cuisants
de ma vie. » Cet aveu de Gide, dans un courrier adressé à Proust plus d’un an
après le rejet de son manuscrit, inaugure un dialogue qui se poursuivra
jusqu’à la mort de ce dernier. Un dialogue complexe, parfois marqué par des
désaccords profonds. Car si leur culte de l’art et leur désir d’affirmer leur
sexualité auraient pu les rapprocher, leur vision de la littérature était
opposée, et le trop explicite Proust allait devenir suspect aux yeux de Gide,
à l’engagement plus raisonné. C’est l’histoire de cet échange, tantôt
passionné, tantôt distant, que Pierre Masson, l’un des plus grands
spécialistes d’André Gide, reconstitue dans cet ouvrage.
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