- Format
- Broché
- EAN13
- 9782251730424
- ISBN
- 978-2-251-73042-4
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 19/08/2016
- Collection
- Bibliothèque italienne
- Séries
- Novelle / Matteo Bandello (4)
- Nombre de pages
- 1048
- Dimensions
- 19,2 x 12,5 x 5,8 cm
- Poids
- 1033 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
4 - Novelle / Nouvelles Tome IV
(Deuxième partie, XXXIX-LIX - Troisième partie I-XXXIII)
Matteo Bandello
Les Belles Lettres
Bibliothèque italienne
Offres
Autres livres dans la même série
-
Novelle / Matteo Bandello, 5, Nouvelles, Troisième partie XXXIV-LXVIII, Quatrième partie I-XXVIIIAlain Godard, Adelin Charles Fiorato, Matteo BandelloBelles Lettres
-
Novelle / Matteo Bandello, 3, Nouvelles / Novelle. Tome III, Deuxième partie VI-XXXVIII, Nouvelles, Volume 3Matteo BandelloLes Belles Lettres
« Le roi et la reine dormaient dans le même palais, mais dans des chambres différentes, peu éloignées l'une de l'autre. Alors que le roi avait ordonné à son serviteur de lui conduire cette nuit-là l'une de ses dames habituelles, l'homme en avertit la reine, qui s'était préparée pour ses noces et en attendait l'heure. Quand arriva le bon moment, le serviteur alla chercher la reine pour la conduire et l'installer auprès du roi, qui, se croyant avec l'une de ses maîtresses, prit plusieurs fois ses
ébats avec la reine. Après avoir consommé les plaisirs de l'amour, et tandis que l'aurore approchait, il congédia la reine et appela son serviteur afin qu'il la raccompagnât. C'est alors que la reine, qui avait obtenu ce qu'elle désirait, prononça ces mots: "Mon Seigneur et mari, je ne suis pas celle que vous croyez, car alors que vous pensiez avoir couché avec l'une de vos amies, c'est avec moi, qui suis bien votre légitime épouse, que vous étiez. Il ne me semble pas que vous deviez vous fâcher, si, ne parvenant pas à avoir normalement ce qui me revient de droit, je me suis arrangée pour l'obtenir par cette honnête duperie, car qui use de son bon droit ne fait offense à personne." » (II, 43)
ébats avec la reine. Après avoir consommé les plaisirs de l'amour, et tandis que l'aurore approchait, il congédia la reine et appela son serviteur afin qu'il la raccompagnât. C'est alors que la reine, qui avait obtenu ce qu'elle désirait, prononça ces mots: "Mon Seigneur et mari, je ne suis pas celle que vous croyez, car alors que vous pensiez avoir couché avec l'une de vos amies, c'est avec moi, qui suis bien votre légitime épouse, que vous étiez. Il ne me semble pas que vous deviez vous fâcher, si, ne parvenant pas à avoir normalement ce qui me revient de droit, je me suis arrangée pour l'obtenir par cette honnête duperie, car qui use de son bon droit ne fait offense à personne." » (II, 43)
S'identifier pour envoyer des commentaires.