- EAN13
- 9782870379714
- ISBN
- 978-2-87037-971-4
- Éditeur
- Presses universitaires de Namur
- Date de publication
- 17/03/2017
- Collection
- Diptyque
- Dimensions
- 22,5 x 15,5 x 3,8 cm
- Poids
- 440 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les formes plurielles des écritures de la réception
Volume II : Affects et temporalités
Marie-Josée Fourtanier, François Le Goff
Presses universitaires de Namur
Diptyque
Offres
Depuis près de vingt ans, la communauté des chercheurs en didactique de la
littérature s'est attachée à décrire et à interroger les expériences de
lecture littéraire dans la formation des élèves, des étudiants, des
enseignants. La diversité des études a montré combien la dimension scripturale
constitue un paradigme clé dans les apprentissages de la lecture littéraire et
dans la formation d'un sujet-lecteur. Écriture-trace, écriture-mémoire,
l'écriture prolonge la lecture et joue un rôle déterminant dans les
dispositifs d’évaluation de l’école à l’université. À rebours, l’attention
portée au développement de la compétence esthétique et l’importance accordée à
l’activité du lecteur ont libéré les pratiques d’écriture, tracé de nouvelles
voies et confirmé leur valeur heuristique.
Comment sont identifiées, classées, les écritures de la réception dans les
curricula des différents systèmes éducatifs? Dans quelle mesure la pratique
experte - celle de l’artiste, celle de l’écrivain dans sa correspondance, dans
ses carnets, par exemple - intervient-elle dans les dispositifs de formation?
Quelles formes peut prendre à l’école et à l’université le discours sur
l’œuvre? Quels rapports l’expression singulière du lecteur entretient-elle
avec les formes rhétoriques en usage ou les langages de spécialité, de nature
métatextuelle?
Les textes de cet ouvrage en deux volumes apportent des éclairages multiples
et complémentaires à ces questions sensibles de la réception des textes
littéraires, de la trace laissée du souvenir de lecture et des modes
d’expression du texte du lecteur. Ils témoignent, chacun à leur manière, de la
nécessité de penser l’enseignement de la littérature dans une étroite
association de la lecture et de l’écriture, émancipée des cadres rhétoriques
du commentaire.
littérature s'est attachée à décrire et à interroger les expériences de
lecture littéraire dans la formation des élèves, des étudiants, des
enseignants. La diversité des études a montré combien la dimension scripturale
constitue un paradigme clé dans les apprentissages de la lecture littéraire et
dans la formation d'un sujet-lecteur. Écriture-trace, écriture-mémoire,
l'écriture prolonge la lecture et joue un rôle déterminant dans les
dispositifs d’évaluation de l’école à l’université. À rebours, l’attention
portée au développement de la compétence esthétique et l’importance accordée à
l’activité du lecteur ont libéré les pratiques d’écriture, tracé de nouvelles
voies et confirmé leur valeur heuristique.
Comment sont identifiées, classées, les écritures de la réception dans les
curricula des différents systèmes éducatifs? Dans quelle mesure la pratique
experte - celle de l’artiste, celle de l’écrivain dans sa correspondance, dans
ses carnets, par exemple - intervient-elle dans les dispositifs de formation?
Quelles formes peut prendre à l’école et à l’université le discours sur
l’œuvre? Quels rapports l’expression singulière du lecteur entretient-elle
avec les formes rhétoriques en usage ou les langages de spécialité, de nature
métatextuelle?
Les textes de cet ouvrage en deux volumes apportent des éclairages multiples
et complémentaires à ces questions sensibles de la réception des textes
littéraires, de la trace laissée du souvenir de lecture et des modes
d’expression du texte du lecteur. Ils témoignent, chacun à leur manière, de la
nécessité de penser l’enseignement de la littérature dans une étroite
association de la lecture et de l’écriture, émancipée des cadres rhétoriques
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