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Chrétiens et Églises : des identités en construction, des identités en construction
Format
Broché
EAN13
9782204093873
ISBN
978-2-204-09387-3
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
HISTOIRE
Nombre de pages
608
Dimensions
23,5 x 14,7 x 3,2 cm
Poids
1001 g
Langue
français
Code dewey
270.1
Fiches UNIMARC
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Chrétiens et Églises : des identités en construction

des identités en construction

De

Cerf

Histoire

Indisponible
Comment s'est construite l'identité sociale du christianisme ? Comment se sont organisés, à l'intérieur des groupes chrétiens, les rôles, les fonctions, les statuts, les états de vie ? Comment s'est différenciée la place des hommes et des femmes dans les communautés chrétiennes ? Comment les acteurs du champ religieux chrétien ont-ils pensé et modelé les structures ecclésiales ? Autant de questions qui se sont posées aux premiers siècles, dès les premières générations de disciples de Jésus, et qui éclairent les débats d'aujourd'hui. Autant de questions qu'Alexandre Faivre, l'un des meilleurs connaisseurs de l'histoire des institutions paléochrétiennes, a travaillées durant plus de quarante ans d'enseignement à la faculté de théologie catholique de l'université de Strasbourg. Ses nombreuses publications, rédigées pour la plupart avec son épouse Cécile Faivre, ont souvent suscité le débat, tout en marquant d'importantes avancées dans les recherches sur l'organisation des communautés chrétiennes. Dans ce volume sont regroupées un certain nombre de ses études les plus récentes touchant à la construction des deux « marqueurs » principaux de l'identité des disciples de Jésus : « chrétiens » et « Églises ». L'ouvrage permet d'aborder la question de l'identité chrétienne sous plusieurs aspects : identités individuelles, lorsque des disciples de Jésus, juifs, hellénistes ou même sympathisants païens, se distinguèrent et s'acceptèrent comme « christianoi » identité collective, lorsque leurs assemblées se spécifièrent comme « ekklèsia tou Christou », lorsque les fidèles du Christ prirent conscience de former une multitude, « plèthos », et que le « nous » ainsi dégagé en vint à revendiquer le titre de « peuple particulier de Dieu » dévolu par le Deutéronome au peuple juif identité institutionnelle, lorsqu'au sein des groupes les acteurs du champ religieux structurèrent fonctions et symboles, assignant aux ministres des places particulières, majorant le symbolisme féminin au détriment de la part active que les femmes auraient pu prendre dans la vie communautaire, opposant « clercs » et « laïcs » et se réappropriant les catégories lévitiques et sacerdotales pour mieux sacraliser les fonctions liturgiques.--How was Christianity's social identity constructed? How were roles, functions, status, states of life, organised within Christian groups? How were the roles of man and women differentiated in Christian communities? How did deciders in the religious field think and model ecclesial structures? So many questions that were asked in the first centuries, by the first generations of Jesus' disciples, and enlighten our debates today. So many questions that Alexandre Faivre, one of the finest specialists of the history of Paleo-Christian institutions, worked on during more than forty years of teaching at the Catholic Theology Dept. of the University of Strasbourg. Mostly written with his wife Cécile Faivre, his numerous publications have often inspired debates, while marking significant advances in the research of the organisation of Christian communities. In this book, readers will find a number of his most recent studies relating to the construction of two principle "markers" of the identity of Jesus' disciples: "Christian" and "Church". The book first approaches the question of Christian identity in several aspects: individual identity when Jesus' disciples, Jews, Greeks or even pagan sympathisers, are distinguished and accept themselves as "christianoi" and collective identity when their assemblies call themselves "ekklèsia tou Christou", when the faithful to Christ become aware that they form a multitude, "plèthos", and when the "we" claims the title "God's special people" devolved by Deuteronomy to the Jewish people institutional identity when players from the religious fields within the groups structure both functions and symbols, appointing special places for the ministers, increasing the feminine symbolism to the detriment of the active role women might have played in community life, opposing "clerics" and "lay-people" and taking levitical and sacerdotal categories for themselves, to better sacralise liturgical functions.
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