Que ton règne vienne

Qu’est-ce que ce règne, que l’on demande dans la prière du Notre Père ?
Est-ce que le Royaume est un lieu ici-même ? Est-ce que cela dépend de nous qu’il le soit ? Est-ce que le règne commence là où nous ne pouvons plus rien, où nous laissons faire quelque chose ou quelqu’un en nous qui n’est pas exactement nous ? Quelle place les autres ont-ils en ce quelqu’un ?
Ce règne, François-Xavier de Boissoudy essaie de l’approcher en images,
et c’est l’enfance, la fragilité, le désir d’aimer qui lui apparaissent, en une sorte d’enquête par le moyen de la peinture. La peinture, c’est-à-dire des aspects, des images du présent habité et de ce qu’il laisse advenir. Par petits bouts,
par tâtonnement, car la peinture ne peut rien prouver.
Mais avec elle, chacun comprend que c’est aussi de lui-même, de la figure de lui-même qu’il s’agit. Et qu’il y va des choix qu’il prononce.