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J'ai payé Hitler
Format
Poche
EAN13
9782380942651
ISBN
978-2-38094-265-1
Éditeur
Nouveau Monde éditions
Date de publication
Collection
Chronos
Nombre de pages
332
Dimensions
17,8 x 10,9 x 2,2 cm
Poids
206 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Friedrich Thyssen (1873-1951), l’un des plus grands industriels allemand de son époque, est l’héritier de l’empire minier et sidérurgique construit par son père. Dès 1923, il est  séduit par Hitler, dont il pense qu’il va redresser l’économie  allemande mise à mal par le Traité de Versailles. Thyssen se met à financer le parti nazi jusqu’à devenir l’un  des principaux responsables de son ascension. « Fritz » se  félicite  aussi  de  la  suppression  du  Parti  communiste,  des   sociaux-démocrates  et  des  syndicats.  Dans  un  premier   temps,  il  accepte  l’exclusion  des  Juifs  de  la  vie  économique, mais, catholique fervent, il s’oppose à la répression  croissante de l’Église catholique romaine.  Après la Nuit de Cristal en novembre 1938, il démissionne  du  Conseil  d’État.  En  1939,  il  critique  la  politique  économique  du  régime,  qui  subordonne  tout  au  réarmement en vue de la guerre : Thyssen est exclu du parti nazi, ses  entreprises  sont  nationalisées.  En  1939,  il  s’enfuit  pour  la   Suisse  puis  gagne  la  France.  Lors  d’une  visite  à  sa  mère en  Belgique  il  est  arrêté  par  les  autorités  de  Vichy  et  déporté  au  camp de concentration de Sachsenhausen. En février 1945, il est transféré à Dachau mais, probablement  en raison d’un traitement de faveur, il survivra. Il sera jugé à  Nuremberg et émigrera ensuite en Argentine, où il mourra  en 1951. Avant son arrestation, pendant son exil français, il avait dicté ses mémoires à un journaliste américain, Emery Reves, qui les a édités et publiés aux États-Unis à  la fin de 1941 sous le titre J’ai payé Hitler.
 
Fritz Thyssen (1873-1951) est un industriel allemand. Il s’associe très tôt au parti nazi d’Adolf Hitler dont il est l’un des plus généreux donateurs. Bien que favorable à la politique anticommuniste des  nazis, il n’adhère pas à leur antisémitisme et fuit l’Allemagne lors de la nuit de Cristal. Livré par le régime de Vichy aux Allemands, il est incarcéré au camp de Sachsenhausen. À la dénazification, il  reconnaît son implication dans la montée du nazisme et verse une indemnité aux victimes de la guerre. Il émigre à Buenos Aires où il meurt, en 1951. Traduit de l’anglais et annoté par Alain Frerejean.
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