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Les Mots immigrés
Format
Broché
EAN13
9782234092617
ISBN
978-2-234-09261-7
Éditeur
Stock
Date de publication
Collection
Hors collection littérature française
Nombre de pages
120
Dimensions
21,5 x 13,5 x 1,2 cm
Poids
203 g
Langue
français
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Les Mots immigrés

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À l’heure où revient le débat sur l’identité, avec des opinons opposées de plus en en plus violentes, Erik Orsenna a voulu, par la voie du conte commencée avec sa  Grammaire est une chanson douce, raconter l’histoire de la langue française. Pour une telle ambition, le savoir lui manquait. Bernard Cerquiglini, l’un de nos plus grands linguistes et son ami de longue date, a bien voulu lui apporter ses lumières aussi incontestées que malicieuses.
 

Et nous voilà partis, deux millénaires en arrière, chez nos ancêtres les Gaulois dont les mots sont bientôt mêlés de latin, puis de germain. Avant l’arrivée de mots arabes, italiens, anglais... Un métissage permanent où chaque langue s’enrichit d’apports mutuels.
 

Jusqu’à ce que déferle une vague de vocables dominateurs nés de la mondialisation économique et inventés pour son service. Ce globish aura-t-il raison de la diversité linguistique, aussi nécessaire à nos vies que cette biodiversité dont nous avons appris à reconnaître l’importance capitale, et la fragilité ?
 

Et si les mots immigrés, c’est à dire la quasi-totalité des mots de notre langue, s’ils décidaient de se mettre un beau jour en grève ? Ce jour-là, les apôtres de cette illusoire pureté nationale deviendraient muets. Il n’est pas interdit d’en rêver…

Illustrations de François Maumont.
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"Les mots immigrés" (Stock)
Avec Erik Orsenna
Le , L'Armitière

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À l’heure où revient le débat sur l’identité, avec des opinons opposées de plus en en plus violentes, Erik Orsenna a voulu, par la voie du conte ouverte avec La grammaire est une chanson douce, raconter l’histoire de la langue française. Bernard Cerquiglini a bien voulu lui apporter ses lumières aussi incontestées que malicieuses. Orné des dessins vifs et poétiques de François Maumont, ce conte savoureux nous rappelle qu’il n’existe aucun mot « de souche ».


Et si les mots immigrés, c’est à dire la quasi-totalité des mots de notre langue, s’ils décidaient de se mettre un beau jour en grève ? Ce jour-là, les apôtres de cette illusoire pureté nationale deviendraient muets. Il n’est pas interdit d’en rêver…
Tour à tour, les Mots immigrés prennent corps et parole : le rustique Caballus et la noble Mlle Equus, suivis de l’inattendu M. Jardin. Après les mots gaulois, latins et germains, c’est le si savant (et gourmand) Zénith qui apporte de l’arabe l’algorithme, les chiffres ou l’abricot. L’Italien Panache frise sa moustache, fier d’avoir inspiré l’armée et les arts. La très britannique Mme Majorité se redresse : comment fonctionnerait une démocratie sans parlement, sessions, budget, et sans votes ? Enfin, M. Swing fait danser la jeunesse du monde au rythme américain, dans ce métissage permanent où chaque langue s’enrichit d’apports mutuels.
Jusqu’à ce que déferle une vague de vocables dominateurs nés de la mondialisation économique et inventés pour son service. Ce globish aura-t-il raison de la diversité linguistique, aussi nécessaire à nos vies que cette biodiversité dont nous avons appris à reconnaître l’importance capitale, et la fragilité ?

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A propos des auteurs :

Erik Orsenna est l’auteur de L’Exposition coloniale (prix Goncourt 1988), de Madame Bâ et de Mali, ô Mali. Il a écrit des petits précis de mondialisation, dont Cochons. Voyage aux pays du Vivant (2020), et des biographies, dont La Fontaine, une école buissonnière (2017). On lui doit aussi cinq contes célébrant la langue française.

Linguiste et membre de l’Oulipo, Bernard Cerquiglini est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages, dont Le Ministre est enceinte ou la grande querelle de la féminisation des noms (Seuil, 2018) ou Un participe qui ne passe pas (Seuil, 2021).

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