Le crépuscule des cendres

« Oui, c’était le temps où le bonheur battait son plein. Prétentieux sans le savoir, nous avions en nous cette folie de nous croire à l’abri de la tristesse, de l’ennui, du chagrin. À l’abri de ces mots qui, parfois, font si mal que la douleur elle-même a presque honte de faire son sale boulot de tueuse. »
Les nouvelles qui composent « Le crépuscule des cendres » sont des histoires d’hommes et de femmes qui, un jour, ont basculé dans l’obscurité. Sans prévenir, quelque chose de plus fort qu’eux les a lentement cernés, puis jetés brutalement dans la poubelle du monde. Souvent sans comprendre ce qui les frappait, ces noyés ont, parfois, tenté de repousser cette nuit sauvage qui les compressait peu à peu. Certains, touchés par la grâce, y sont parvenus. Les autres, l’âme éteinte, se sont habitués à cette aveuglante absence de lumière.
D’une audace étourdissante, ce nouveau livre de Pierrick Blin est un électrochoc. Une déflagration.