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Au pays du mépris - Voyage dans l'arrogance
Format
Broché
EAN13
9782221254769
ISBN
978-2-221-25476-9
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Nombre de pages
464
Dimensions
24,2 x 15,5 x 3,2 cm
Poids
582 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Au pays du mépris - Voyage dans l'arrogance "à la française"

De

Robert Laffont

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" En 2009, j'ai émigré au Canada. J'ai quitté la France parce que j'y étouffais. Émotionnellement et moralement.Quand on me demandait, de manière plutôt condescendante, si je partais "pour les grands espaces', je répondais : "Là-bas, l'espace mental est beaucoup plus vaste.' Quinze ans plus tard, je n'ai pas changé d'avis. "
Hors de nos frontières, Martin Winckler s'est souvent entendu demander s'il était vraiment français. Quand il s'en étonnait, on lui déclarait : " Vous n'êtes pas arrogant, comme beaucoup de Français que nous recevons. " Ce pamphlet, dont le fil rouge est sa propre vie – ses racines algériennes, son enfance à Pithiviers, sa formation et son exercice médical, sa découverte du monde de l'édition et des médias, sa rencontre avec d'autres cultures –, est né de ces remarques. À ses yeux, le " pays des Lumières " est en réalité celui du mépris, de l'arrogance, de l'élitisme et du harcèlement moral. C'est un pays bloqué dans son archaïsme, qui refuse les évolutions acceptées ailleurs, et où il est très mal vu de " sortir du moule " et de ne pas se conformer à ce qu'on attend de nous. École, université, monde professionnel, médias, politique... rien n'échappe à sa dénonciation de la " toxicité " d'une société française " cruelle, autoritaire, somptuaire et avare, masculiniste et sexiste, narcissique et xénophobe, qui se targue d'être universaliste mais se comporte en réalité de manière sectaire ".
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"La vie c'est risqué" ((Seuil))
Avec Martin Winckler
Le , L'Armitière

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La double carrière impressionnante de Martin Winckler – médecin et écrivain – est marquée par son engagement constant pour la liberté, le respect et l’autonomie de l’individu. Dès ses études, il milite pour l’IVG et l’assistance médicale à mourir ; il est vite repéré comme un médecin « féministe ». Ses romans abordent souvent cette question de la relation soignante-soignée (qu’il genre au féminin parce que la majorité des unes et des autres sont des femmes), et dénonce frontalement les brutalités de son propre corps de métier – le corps médical –, tant dans ses pratiques qu’au sein de son institution ou de sa formation. Il s’est essayé à tous les genres littéraires : romans, policiers, science fiction, récits autobiographiques, essais, manuels pratiques... Depuis l’enfance, il a gardé une curiosité et un appétit insatiables : lorsqu’il n’est pas formé, il s’improvise autodidacte. Il n’hésite pas à écrire aux auteurs, revues ou éditeurs qu’il admire, dont Asimov, Perec, Nouvelles Nouvelles, POL, qui lui répondent ! À son tour, il correspond dès qu’il le peut avec ses auteur·ices sur ses deux blogs, littéraire : « Cavalier des touches » ou médical : « L’École des soignant·es » ou par mail. Ou encore, amateur inconditionnel de téléséries depuis le début des années 90, il a fait partie des premiers à défendre ce genre, dont il a longtemps été critique.

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Dans cet entretien, Martin Winckler revient sur son parcours marqué par les exils (de son enfance en Algérie à Israël, de la France au Canada), sur sa difficulté à se plier aux règles idiotes des institutions, sur son combat pour laisser le choix aux jeunes femmes en France de porter un DIU (stérilet), sur son plaisir d'écrire, sur le mouvement #MeToo, sur sa soif de justice et de respect pour tous, etc. Il a trouvé meilleur accueil et plus de liberté pour exprimer ses idées (toujours dissidentes en France) au Québec, où il vit depuis 2009. Il est citoyen canadien depuis 2019.

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