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Les 120 journées de Sodome
Format
Broché
EAN13
9782370550170
ISBN
978-2-37055-017-0
Éditeur
Le Tripode
Date de publication
Collection
Météores
Nombre de pages
520
Dimensions
17,6 x 12,6 x 3,7 cm
Poids
378 g
Langue
français
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Les 120 journées de Sodome

De

Le Tripode

Météores

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LES 120 JOURNÉES DE SODOME
Un texte essentiel pour comprendre Sade. Avec une préface d'Annie Le Brun.
Annie Le Brun est un écrivain, poète et critique française. Elle est notamment l'auteur de Soudain un bloc d'abîme, Sade (1986, éd. Jean-Jacques Pauvert) et la coordinatrice des oeuvres complètes de cet auteur chez Fayard. Son analyse de Sade a radicalement changer la perception de cet auteur : " Je pense qu'il faut lire Sade parce que c'est peut-être le seul véritable athée qui ne se contente pas de mettre en question l'idée de Dieu, mais qui traque la religiosité sous toutes ses formes. Il montre qu'il y a dans l'esprit humain une composante qui fait qu'on est prêt à toujours être le dévot de quelque chose. Et cette sorte d'insoumission profonde, insoumission existentielle de Sade, est, je crois, ce qui me paraît essentiel aujourd'hui dans la mesure où on trouve de moins en moins de personnages souverains mais au contraire des personnages de plus en plus soumis et prêts à accepter tout ce que cette société-là leur propose. "
En décembre 2014, Annie Le Brun sera la commissaire d'exposition d'une exposition sur Sade au Musée d'Orsay.
2014 commémore le bicentenaire de la mort de Sade.
Extrait des 120 Journées de Sodome: " Les guerres considérables que Louis XIV eut à soutenir pendant le cours de son règne, en épuisant les finances de l'État et les facultés du peuple, trouvèrent pourtant le secret d'enrichir une énorme quantité de ces sangsues toujours à l'affût des calamités publiques qu'ils font naître au lieu d'apaiser, et cela pour être à même d'en profiter avec plus d'avantages. La fin de ce règne, si sublime d'ailleurs, est peut-être une des époques de l'empire français où l'on vit le plus de ces fortunes obscures qui n'éclatent que par un luxe et des débauches aussi sourdes qu'elles. C'était vers la fin de ce règne et peu avant que le Régent eût essayé, par ce fameux tribunal connu sous le nom de Chambre de Justice, de faire rendre gorge à cette multitude de traitants, que quatre d'entre eux imaginèrent la singulière partie de débauche dont nous allons rendre compte. "
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