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Format
Etui
EAN13
9782855394206
ISBN
978-2-85539-420-6
Éditeur
EFEO – École française d'Extrême-Orient
Date de publication
Collection
Mémoires archéologiques
Nombre de pages
84
Dimensions
41,5 x 30 x 7,5 cm
Poids
6340 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Documents topographiques de la Conservation des monuments d'Angkor

EFEO – École française d'Extrême-Orient

Mémoires archéologiques

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Cet atlas regroupe les travaux topographiques de la Conservation des monuments d’Angkor exécutés de 1960 à 1970, sous la direction de B.P. Groslier, à l’exception de la planche 1 qui a été dessinée par G. Trouvé, en 1934, et complétée par H. Marchal en 1935. Ce plan a servi à toutes les études d’ensemble jusqu’en 1965, nous l’avons reproduit uniquement pour cette raison, car il est erroné sur de nombreux points, mais c’était un considérable progrès sur tous les travaux antérieurs, qu’il soit d’Aymonier ou de Lunet de Lajonquière. Pour la première fois, le Bayon était convenablement situé dans Angkor Thom et l’ensemble des monuments d’Angkor était répertorié (à quelques exceptions près) sur un même relevé. Ce document, malgré son intérêt, était insuffisant pour les études que B.P. Groslier désirait entreprendre ; « La cité hydraulique angkorienne : exploitation et surexploitation du sol » n’en est qu’une introduction. Aussi, dès qu’il a repris la Conservation, il a demandé à l’École française d’Extrême-Orient de recruter un ingénieur topographe, ce qui fut fait en la personne de M.A. Turletti, auquel a succédé, en 1967, M.A. Bosco, mais, pour le plan d’ensemble du parc au 1/10000, B.P. Groslier a fait appel à l’Institut géographique national (les planches 2 à 26 ; tableau d’assemblage, fig. 1). Ce travail a été exécuté par M. Tikomiroff avec l’aide du Service géographique des Forces armées royales khmères, et le relevé a été terminé en 1962 ; il se présentait en deux parties séparées, d’une part, le dessin des structures et des accidents du terrain, d’autre part, le nivellement. B.P. Groslier avait préparé une toponymie qui était incomplète et que nous n’avons pas retrouvée. La lecture de deux documents séparés pour les structures et le nivellement est malaisée, aussi Ch. Pottier, architecte D.P.L.G., a-t-il bien voulu se charger de la fastidieuse opération de reporter sur les feuilles des structures les cotes de nivellement. Celles-ci sont rattachées au nivellement général de l’Indochine, dont une borne a été fixée sur la base de la balustrade Ouest de la porte Sud d’Angkor Thom ; par contre, les feuilles sont muettes, la surcharge des toponymes, ajoutée au nivellement, rendait, dans de nombreux cas, la lecture du dessin incertaine ; l’assemblage des feuilles entre elles se fait grâce aux coordonnées.Ce vaste relevé couvre entièrement le parc d’Angkor, Roluos, la ville de Siemreap et la berge Nord du Tonle Sap. L’on conçoit qu’au 1/10000 les abords des temples apparaissent simplifiés, aussi B.P. Groslier a-t-il demandé d’abord à A. Turletti, puis à A. Bosco, de relever en détail, au 1/500 ou au 1/200, l’environnement des principaux temples (les planches 27 à 72 de cet atlas ; tableau d’assemblage, fig. 2).
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