Insoumission

« Je vais être franc. Il est vrai que je n’ai aucun goût pour le pouvoir, surtout, au sens politique du terme. De plus je trouve la façon dont sont nommées nos élites « politiques » profondément affligeante (…) pour ne pas dire plus.Il s’agit bien de mon point de vue d’une mascarade qui n’a plus grand-chose à voir avec la démocratie.J’aurai, ainsi, de mon côté plutôt tendance à privilégier une certaine forme d’anarchie qui me semble devoir mieux coller aux aspirations naturelles des hommes.Mon entourage proche le sait bien. Aussi fus-je fort surpris lors d’une des réunions informelles, que nous animions dans le cadre de notre groupe d’amis, de me voir proposer le rôle de candidat pour l’une de ces représentations du théâtre démocratique.Ce qui me surprend encore aujourd’hui tient surtout au fait que j’ai, finalement, accepté ce challenge.C’est ainsi que je me suis retrouvé bombardé au premier rang d’une confrontation pour laquelle je ne m’étais, nullement (…) mais alors nullement préparé. »