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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

24,50
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6 décembre 2016

Etats-Unis, guerre

C’est toujours avec une certaine appréhension que j’ouvre un livre de cette auteure. J’en ai follement aimé, et abandonné d’autres peu après les avoir commencé.

Celui-ci se situe entre les deux : j’ai aimé les personnages complexes ; beaucoup moins les longueurs inutiles sur les personnages secondaires.

J’ai aimé rencontrer M.C. Escher et ses créations étranges.

J’ai aimé le discours de Mme Oates sur la Guerre (en Irak ou en Afghanistan), qui détruit les jeunes hommes en quête d’idéal.

J’ai aimé le personnage de Cressida, même si dans ce roman, c’est elle qui tombe amoureuse de son futur beau-frère, pour le malheur de tous.

Dans ce roman, le paradoxe de Zenon (le père) est mis à mal : « toute évidence des sens est fallacieuse, et le mouvement est impossible. » disait le philosophe grec du même nom.

Les pages sur la beauté / laideur m’ont moins touchées.

L’image que je retiendrai :

Celle du mur de la prison, si long, si gris.

Quelques citations :

« Les éléphants aussi enterrent leurs morts. (…) Sauf que les éléphants étaient capables de reconnaître les os de leurs morts des années plus tard. Une mère éléphant poussait des barrissements angoissés, saisissant les grands os courbes de sa grand-mère, enfouies dans la terre desséchée. Mais aucun être humain ne peut reconnaître les os d’un parent. »

« Il nous est nécessaire d’être farouchement aimé par une personne pour exister. » (p.410)

« Dans la totalité du monde biologique, le monde humain est le seul où les parents souffrent de la honte de leurs rejetons. Ce n’est possible dans aucune autre espèce que celle des Homo sapiens. » (p.467)

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6 décembre 2016

dystopie, suspens

Où se situe l’action ? Peu importe. On devine, au fil des pages, des noms des personnages et des rappels historiques que la Cité fortifiée se situe quelque part entre Venise, l’ex-Yougoslavie et l’Autriche.

Peu importe, au final. L’auteur sait créer une ville, ses monuments et ses quartiers, mais surtout son ambiance si particulière à la veille d’un événement politique de taille.

On suit Sebastian pas à pas, un peu perdu comme lui ; redécouvrant sa femme sous une autre identité, mais également pressé de s’enfuir et de faire fuir avec lui des étrangers à la cité.

Plus l’heure approche et plus le suspens monte jusqu’au dénouement inattendu.

J’ai aimé parcourir cette ville avec Sebastian, tenté de trouver le délateur (car on soupçonne qu’il y en a forcément un, mais qui ?), voir un nouveau pouvoir autoritaire se mettre en place.

Une très belle découverte que je dois à Zazy. Merci !

L’image que je retiendrai :

Celle des oiseaux si particuliers de cette côte (adriatique ?) qui vient se fracasser contre les vitres de la maison perchée de Sebastian.

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6 décembre 2016

humour, policier

Où l’on reparle du Black Muséum de Scotland Yard…. pour y voir figurer Workan !

Je retrouve avec plaisir le commissaire qui ne s’embarrasse pas de sa hiérarchie ni de ses enquêteurs à ses ordres. Ni des éventuels témoins, leur faisant faire un bain nu dans une mer de Bretagne en novembre pour les aider à se rafraîchir la mémoire.

Vous l’aurez compris, ce qui intéresse l’auteur, c’est de nous parler de Jack l’Eventreur, inventant le vrai meurtrier et son journal de bord.

Une hypothèse intéressante et crédible.

Mais en refermant le roman, j’ai eu un doute : Workan résout dans ses pages le meurtre de sa mère. J’espère que cela ne sonne pas la fin du personnage. Ce serait dommage….

L’image que je retiendrai :

Celle des kitesurfeurs sur cette pointe bretonne en novembre : la température de l’eau ne doit pas être très élevée…

http://alexmotamots.fr/?p=2381

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6 décembre 2016

1914-1918

Un pavé, du papier fin, des descriptions sur les petits riens qui font la vie, ce roman demande du temps pour le lire.

L’auteure mêle habillement l’histoire de son personnage principal Elisabeth (ses peines, ses amours) avec l’Histoire (celle des poilus).

Bien sûr, il est question d’amours : Elisabeth est veuve mais ne sait pas où est enterré son aimé à cause de son ex-femme ; le triangle amoureux de 1914 n’est pas celui que l’on croit ; un amour rejeté conduit Tamara à sa déportation.

Le personnage principal tente de redonner vie à un poète disparu ; l’auteure du roman redonne vie à Tamara, sous un autre nom (l’auteure l’explique en fin de volume).

Il est également question de la Guerre des Tranchées, racontée par le photographe et ami du poète depuis le front.

Il est question de l’Honneur rendu à des Poilus accusés à tord.

Il est question de legs qui enchantent ou plombent nos vies.

L’image que je retiendrai :

Celle de la forêt en bordure de la maison d’Elisabeth pleine de pièges à loups.

Une citation :

« Pour un nom dont on se souviendra, pour une Tamara Isserlis rescapée de l’oubli, combien d’autres, perdus à jamais ? Ce livres est né du désir de tresser des histoires de disparus, avalés par la guerre, le temps, le silence. De raconter le devenir de leurs traces, qui éclairent, mais aussi dévorent les vivants. »

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6 décembre 2016

humour

Je retrouve avec plaisir une histoire de Gilles Legardinier : c’est feel-good, plutôt drôle et ça donne la pêche.

L’auteur nous démontre cette fois-ci que les femmes passent leur vie à attendre : un homme, un geste de cet homme, un signe, un petit quelque chose, quoi. Je confirme.

Une lecture impeccable pour attendre de passer en salle d’op’ et entamer ma convalescence.

L’image que je retiendrai :

Celle de la lectrice lisant sur la plage sous la pluie, tenant absolument à terminer son passage.

Un conseil :

Pour faire éclater un pot d’échappement, rien ne vaut une patate bintje. La Charlotte part trop en lambeaux.

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