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Lepréau-Lacourdesgrands ..

Sonatine éditions

25,00
Conseillé par (Libraire)
23 mai 2023

DAMIEN

L'auteur renoue avec ce qu'il sait faire de mieux, le polar d'ambiance. Et la ville fictive du Nord-Est canadien qu'il évoque correspond parfaitement à la pesanteur et à la noirceur de son récit. Du très bon Ellory !

Conseillé par (Libraire)
11 mai 2023

JULIE

Leyla, Shabaneh et Rodja se sont rencontrées sur les bancs de la fac. Leur amitié, solide, perdure alors qu’elles font toutes les trois leurs premiers pas dans la vie active. Leyla aspire à devenir journaliste, alors que son mariage avec Misagh prend fin : elle a refusé de le suivre au Canada. Shabaneh ne parvient pas à oublier les années de guerre. Dans le bureau d’architecte où elle travaille, elle rencontre Arsalan. Il lui plait autant qu’il lui fait peur. Quand il lui demande de l’épouser, elle ne sait quoi lui répondre, tiraillée entre son désir de liberté et l’apparente sécurité qu’il pourrait lui offrir. Et que deviendra son petit frère handicapé si elle n’est plus là pour le soustraire à la fureur maternelle ? Quant à Rodja, elle ne vit que pour son visa. Il est le précieux sésame qui lui permettra de quitter Téhéran pour la France : elle a été acceptée en doctorat à Toulouse. Elle met toute son énergie, toute son âme, dans ce projet. L’histoire pourrait se dérouler aujourd’hui ou il y a quelques années : le roman n’est pas daté et encore moins politisé, les drames qui se passent actuellement en Iran ne seront jamais évoqués. “L’Automne est la dernière saison” a été écrit en résidence française, mais en langue persane : “ Être écrivain, c’est se concentrer sur la langue, se demander si le mot est juste, s’il n’y a pas plus approprié… Mais en Iran, vous devez penser aux lignes rouges. Vous vous censurez. Cela vous détourne du véritable propos de la littérature », a-t-elle confié dans une interview donnée au journal La Croix. Comme pour ses héroïnes, la liberté n’est qu’un mirage et elle met en lumière l’ambivalence de la société téhéranaise contemporaine, qui oscille entre conservatisme et progrès. Les personnages rêvent d’une vie plus libre, mais ne parviennent à abandonner les leurs. « On n’est plus du même monde que nos mères, mais on n’est pas encore de celui de nos filles. Notre peur penche vers le passé et notre esprit vers le futur. Le corps et l’esprit nous tirent chacun de son côté, on est écartelées. Si nous n’étions pas ces monstres, à l’heure qu’il est, on serait chacune chez soi à s’occuper de nos enfants. (…) On ne serait pas en train de poursuivre des chimères. »

Conseillé par (Libraire)
28 février 2023

JULIE

Le narrateur, écrivain raté en partance pour un salon littéraire à Berlin, est coincé à JFK. Hasard ou coïncidence, il rencontre Jeff Cook, un ancien camarade d’université. Très vite, et non sans avoir échangé quelques banalités d’usage, Jeff invite le narrateur dans le lounge de première classe. À la faveur de quelques verres, Jeff devient très loquace et s’empresse de lui confier son histoire jamais racontée à quiconque. Il y a très longtemps, Jeff a sauvé un homme de la noyade. Hébété par son geste, il se lance alors dans une étrange enquête. L’homme a-t-il survécu ? Qui est-il ? Avoir frôlé la mort a-t-il fait de lui un homme différent ? Le canadien Antoine Wilson nous happe par ce récit aux allures de confessions. Est-ce parce que le narrateur est écrivain qu’il décide de lui raconter sa vie ? Jeff Cook est-il vraiment le héros qu’il veut laisser croire ? Avec brio et à grand renfort de rebondissements et de fausses-pistes, il nous tient en haleine jusqu’à la toute dernière phrase. Une lecture “plaisir” où dans le milieu de l’art contemporain, seule la manipulation permet la réussite.

Éditions de L'Olivier

23,50
Conseillé par (Libraire)
28 février 2023

JULIE

Première femme de lettres françaises avec ses Lais et ses fables, peu d’éléments biographiques sont connus depuis le XIIe siècle de Marie de France. L’américaine Lauren Groff s’autorise dès lors à lui imaginer un récit romancé à partir du postulat très plausible qu’elle était une demi-sœur batarde d’Henri II Plantagenet.
La phrase est moderne mais le goût de l’autrice pour l’ancien français est présent avec humour et intelligence dans toutes les pages. Catapultée dans une vie monastique contre son gré par Alienor d’Aquitaine, Marie de France se révèle être une redoutable prieure puis abbesse qui transformera son abbaye en une « Matrix » modèle de sororité et de prospérité. Bluffant !

Conseillé par (Libraire)
28 février 2023

JULIE

Leyla, Shabaneh et Rodja se sont rencontrées sur les bancs de la fac. Leur amitié, solide, perdure alors qu’elles font toutes les trois leurs premiers pas dans la vie active. Leyla aspire à devenir journaliste, alors que son mariage avec Misagh prend fin : elle a refusé de le suivre au Canada. Shabaneh ne parvient pas à oublier les années de guerre. Dans le bureau d’architecte où elle travaille, elle rencontre Arsalan. Il lui plait autant qu’il lui fait peur. Quand il lui demande de l’épouser, elle ne sait quoi lui répondre, tiraillée entre son désir de liberté et l’apparente sécurité qu’il pourrait lui offrir. Et que deviendra son petit frère handicapé si elle n’est plus là pour le soustraire à la fureur maternelle ? Quant à Rodja, elle ne vit que pour son visa. Il est le précieux sésame qui lui permettra de quitter Téhéran pour la France : elle a été acceptée en doctorat à Toulouse. Elle met toute son énergie, toute son âme, dans ce projet.
L’histoire pourrait se dérouler aujourd’hui ou il y a quelques années : le roman n’est pas daté et encore moins politisé, les drames qui se passent actuellement en Iran ne seront jamais évoqués. “L’Automne est la dernière saison” a été écrit en résidence française, mais en langue persane : “ Être écrivain, c’est se concentrer sur la langue, se demander si le mot est juste, s’il n’y a pas plus approprié… Mais en Iran, vous devez penser aux lignes rouges. Vous vous censurez. Cela vous détourne du véritable propos de la littérature », a-t-elle confié dans une interview donnée au journal La Croix. Comme pour ses héroïnes, la liberté n’est qu’un mirage et elle met en lumière l’ambivalence de la société téhéranaise contemporaine, qui oscille entre conservatisme et progrès. Les personnages rêvent d’une vie plus libre, mais ne parviennent à abandonner les leurs. « On n’est plus du même monde que nos mères, mais on n’est pas encore de celui de nos filles. Notre peur penche vers le passé et notre esprit vers le futur. Le corps et l’esprit nous tirent chacun de son côté, on est écartelées. Si nous n’étions pas ces monstres, à l’heure qu’il est, on serait chacune chez soi à s’occuper de nos enfants. (…) On ne serait pas en train de poursuivre des chimères. »