Suivez-nous

Marguerite O.

Odon von Horvath

Sillage

11,50
Conseillé par (Libraire)
26 septembre 2013

Allemagne. Milieu des années 30. Un professeur de géographie, 34 ans, déjà blasé, peu enthousiasmé par le potentiel intellectuel de ses élèves. Mais c'est un bon boulot, retraite garantie (il faut tenir) et ses parents dépendent de lui. Un jour, en corrigeant des copies, il trouve qu'un des garçons va trop loin dans la bêtise. Puis...
Voici une nouvelle édition de cet étrange petit chef-d'oeuvre publié en 1937.
À (re)découvrir!

Odon von Horvath

Sillage

11,50
Conseillé par (Libraire)
26 septembre 2013

Allemagne. Milieu des années 30. Un professeur de géographie, 34 ans, déjà blasé, peu enthousiasmé par le potentiel intellectuel de ses élèves. Mais c'est un bon boulot, retraite garantie (il faut tenir) et ses parents dépendent de lui. Un jour, en corrigeant des copies, il trouve qu'un des garçons va trop loin dans la bêtise. Puis...
Voici une nouvelle édition de cet étrange petit chef-d'oeuvre publié en 1937.
À (re)découvrir!

Conseillé par (Libraire)
19 septembre 2013

Il y a « L'île au trésor » et l'île au trésor (peut-être). David est l'héritier récalcitrant d'une vénérable maison d'édition en faillite. Lors de l'inventaire on trouve une carte qui serait l'original de celle qui figure au début du célèbre roman – ou pas. L'expertise est ambiguë. L'expert aussi. Si cette carte est authentique sa vente suffira largement à éponger les dettes mais...Las de toutes ces responsabilités, David part se reposer dans une petite île des Hébrides.

Là, bar-hôtel dont le patron est truculent et les clients hauts en couleur , où l'on écluse bière et whisky jusqu'à pas d'heure et où, passé un certain niveau d'alcool, les chants gaéliques fusent et les musiciens sortent violons et cornemuses (!), et cela tous les soirs. Clichés à gogo ou écran de fumée (les brumes celtiques, quoi) ? Les îliens n'ont pas survécu aux coups de l'histoire, assénés autant par les Écossais non-îliens que par les affreux Anglais, en étant doux et naïfs.
Et que font tous ces individus dans les alentours: pilote français, milliardaire de l'informatique, universitaire d'Oxford, notaire d'Édinbourg et ... l'homme en kilt?
Hommage à Stevenson, ce roman est malicieux et divertissant. L'évocation de ces îles – la mer autour, le ciel au-dessus – est très belle.

Conseillé par (Libraire)
6 juillet 2013

1796. Monkshaven (Whitby) est un port du nord-est de l'Angleterre qui vit de la chasse à la baleine. Chaque année les hommes partent plusieurs mois en mer et leur retour est une fête. Mais le Royaume Uni est en guerre contre la France et la Marine Royale embrigade des hommes de force. Les marins expérimentés de Monkshaven sont particulièrement prisés.
La jolie Sylvia est aimée de Philip, travailleur et sérieux, un parti bien vu de ses parents, qui l'ennuie. Un autre homme croisera son chemin. Mais en temps de guerre tout est instable...
C'est le seul roman historique de Gaskell et un de ses plus beaux. Il y a toute sa finesse sociale et psychologique alliée à l'évocation d'un pays bouleversé par la guerre jusque dans le coeur des hommes et des femmes.
Un très beau livre.

portrait d'une artiste romantique

Robert Laffont

Conseillé par (Libraire)
1 juin 2013

Salon de 1842, une réaction devant une oeuvre, « Judith » : « Comment une femme peut-elle songer à reproduire sous sa main une tête coupée par une autre femme? »
Bigre. Qui était cette scandaleuse?
Née en 1801 d'une famille autrefois riche, elle n'avait pas de dot, ou pas grand-chose. Mais de là à exercer le métier de sculpteur...
Au salon de 1827 elle exposa un bas-relief dont le sujet était Christine de Suède et qui impressionna Dumas et Stendhal. Elle soutint avec passion l'insurrection de la duchesse de Berry et en 1830 « prit le maquis » en Vendée pendant plusieurs mois .

Arrêtée, emprisonnée, elle s'évada et refit surface à Florence, où elle allait passer le reste de sa vie. Tant que son roi ne remontait pas sur le trône de France elle refusait d'y retourner.
À Florence elle gagnait très bien sa vie, travaillant pour des commanditaires privés. Sa mère et sa soeur vivaient avec elle. Félicie ne goûtait pas beaucoup les mondanités mais s'y soumettait tant qu'elle avait « une soeur à marier »! L'émancipation féminine n'était pas pour tout le monde! Il est vrai qu'il fallait être exceptionnelle pour se forger une carrière tout en étant célibataire. Elizabeth Barrett Browning, installée elle aussi à Florence, l'admirait. Félicie vivait ce dont Elizabeth avait rêvé.*
Après Christine elle consacra une série à des héroïnes dont Judith et Geneviève. Ces oeuvres sont malheureusement perdues mais, qui sait, peut-être un jour sous les combles d'un manoir...
Elle écrit des mémoires qui sont inédits, ainsi que sa correspondance. Voilà une occasion à saisir pour un éditeur.
Comme la plupart de ce qui reste de son oeuvre se trouve dans des collections privées elle est peu présente dans les musées, ce qui explique en partie qu'elle soit oubliée, ainsi que le fait qu'elle travaillait dans le petit format, souvent pour l'orfèvrerie. Des expositions au Memorial de Vendée et au musée d'Orsay doivent contribuer à réparer cet oubli.
Un essai biographique dont l'auteur nous communique sa fascination pour cette femme étonnante.

*Un autre modèle pour Elizabeth fut George- Aurore- Sand qui inspira en partie « Aurora Leigh », son chef- d'oeuvre. Félicie la détestait.