C'est l'histoire d'une rencontre, celle de Marie-José, violoncelliste virtuose qui perd peu à peu l'usage de la vue et de Victor, élève peu brillant et peu sûr de lui. C'est la rencontre de deux solitudes, deux adolescents que tout oppose mais qui vont se découvrir et s'entraider.
J'avais découvert Anne-Lise Nalin avec "Journal d'un enfant de la lune" et j'étais tombée amoureuse de son dessin. Son trait délicat, tout en finesse, magnifique s'associe à la perfection avec la plume tout aussi délicate et sensible de Joris Chamblain.
Bravo à tous les deux et vivement une nouvelle collaboration !

Oui, oui, c'est bien une BD, avec du dessin et du texte. La petite particularité? Vous ne verrez des personnages qu'un point de couleur. La performance de l'auteur est de nous raconter une histoire (qui tient bien en haleine soit dit en passant) sans jamais nous montrer les personnages ou leur environnement si ce n'est vu d'en haut!
Un poil déstabilisant sur les 2-3 premières pages puis ça devient un véritable plaisir de lecture!

Et qu'en est il de l'histoire me direz vous? Et bien vous retrouvez Simon, un ado de 14 ans , enrobé et moqué par ses camarades, qui par la magie du destin (implicant une voyante) se retrouve en possession d'un ticket gagnant de 16 millions de livres Sterling. Un petit bémol? Étant mineur, il ne peut y prétendre mais sa mère est actuellement dans le coma et son père en fuite... 

Un immense bravo à Martin Panchaud pour ce roman graphique hors normes! A lire absolument, bien évidemment ...

Sakura, franco japonaise, a perdu sa maman il y a quelques années. Depuis, elle vit avec Guillaume, son papa, à Tokyo. Parce qu'il doit partir en mission en Inde, son papa décide de confier Sakura non pas à ses grands parents lyonnais comme tous les étés mais à sa grand mère maternelle, japonaise, que la petite fille connaît à peine.
Au contact de son ancêtre, Sakura va découvrir un autre monde, une autre façon d'apprécier la vie et tout ce qu'elle a à nous offrir.

Comment ne pas succomber à cet album? De par le dessin, déjà, tendre, doux et délicat mais aussi par cette petite fille si attachante, presque ignorante de ses racines nippones et qui va (re)découvrir la joie des choses simples, les sons et les odeurs que nous offre la nature, la beauté d'un paysage et de sa contemplation... A lire absolument !

Ah ! Quel plaisir de retrouver un Bastien Vivès au meilleur de sa forme! Dans son nouvel opus je retrouve ce qui m'avait charmée dans "Le goût du chlore", "Polina" ou encore "Dans mes yeux", c'est à dire une histoire somme toute assez simple, une rencontre entre deux êtres lambdas, de la douceur, de la pudeur, un trait délicat bref, tout ce que j'aime!

Denis, dessinateur de BD, descend à Angoulême en ce dernier week-end de janvier pour ce fameux évènement propre au 9e art, LE festival ! Alors qu'il est en pleine séance de dédicace, une jeune femme lui demande un dessin pour son mari. Elle n'y connaît rien, n'a pas l'air d'apprécier la BD plus que ça mais entre eux, le courant passe. Et cette rencontre va provoquer une parenthèse enchantée dans le quotidien de cet homme à la vie plutôt rangée...

Le trait tout en finesse, la découverte toute en retenue de ses êtres, pas d'artifice, pas de nudité inexpliquée, un décor qui parle à toute personne connaissant CE festival international, bref du grand Bastien Vivès!

Une maison familiale, trois générations réunies pour fêter l'anniversaire de la matriarche. Mais au moment de souffler ses bougies, Josy, 60 ans, envoie tout valser : c'est décidé, elle part. Après 35 ans de bons et loyaux services, elle n'éprouve plus d'amour pour son mari et ne reconnaît plus ses enfants, l'un trop égoïste, l'autre trop dépendant du regard des autres...
Au volant de son combi ( j'adore!), elle trouve refuge sur un parking où elle rencontre Camélia, une mère célibataire qui vit dans une caravane avec son bébé de 8 mois. Et grâce à la jeune femme, elle fait la connaissance du CVL, club des vilaines libérées, un groupe de femmes qui ont elles aussi tout envoyé valser...

Soif de liberté, de découverte, nouvelles rencontres, échanges, découverte de soi, Josy va éprouver mille sensations, mille sentiments et un plus particulièrement...

Qu'il est doux et délicat le trait d'Aimée de Jongh! Qu'il est tendre et nécessaire le texte ďIngrid Chabbert ! Bravo mesdames pour cet album magnifique, subtil, beau, qui, j'en suis sûre, fera écho chez beaucoup qui n'osent pas, de peur peut être de se couper de leurs familles, leurs amis...