Il y a des romancières qui ne vivent pas dans la lumière des médias et pourtant, Céline Lapertot est une écrivaine qui mérite sa place dans la liste des jeunes auteures contemporaines qui comptent.
Son nouveau roman a pour cadre une France où la peine de mort va être rétablie sous peu. Les deux protagonistes de l'histoire sont deux demi-frères qu'une haine farouche lie depuis l'enfance. L'un des deux sera accusé de meurtre, l'autre sera l'artisan de sa condamnation.
Si l'humanisme est le fil conducteur de ce texte, on perçoit néanmoins avec force la peur sourdre à chaque page.
Ayant eu la chance de découvrir en 2016 son premier roman "Des femmes qui dansent sous les bombes", c'est avec bonheur que j'ai retrouvé dans ce roman ce goût pour les mots justes et cette intimité indéniable avec ses personnages.
Avec des titres de romans si énigmatiques, voici une promesse d'une nouvelle découverte qui ne vous laissera pas indifférent au monde qui nous entoure.
Bonne lecture à tous.
Génialissime, brillantissime ...
Les superlatifs ne sont pas assez nombreux pour encenser l'écriture et le pouvoir d'imagination que recèle ce nouveau roman de Cécile Coulon.
Après six opus aussi talentueux les uns que les autres et deux recueils de poésie, cette trentenaire nous entraine inexorablement dans un récit haletant où le suspense mène la danse.
Aimée, Angelin, Candre, Emeline et Henria sont des personnages attachants et énigmatiques qui prennent vie sous la plume de la romancière. Vous allez être emportés par le souffle de l'histoire, dans les soubresauts d'un XIXe siècle finissant et dans les balbutiements d'un XXe siècle où les femmes cherchent leurs places face aux hommes.
Ce très beau texte flirte avec les codes du roman gothique , du conte maléfique, du thriller diabolique et du grand roman d'amour.
Un de mes grands coups de cœur de cette nouvelle rentrée littéraire.
Comme un coup de poing au niveau du plexus, voilà le sentiment premier ressenti à la lecture de ce livre.
Il faut abandonner notre réalité contemporaine et se retrouver à la croisée de la fable et du conte.
En refermant ce texte, j'ai pensé à d'autres romans qui m'avaient laissés une telle impression notamment " Le grand cahier " d'Agota Kristof mais aussi aux " Météores " de Michel Tournier.
Dans ce roman d'Antoine Wauters, ce serait ici l'histoire d'un amour absolu, interdit au milieu d'une famille violente et d'un pays livré au chaos. Cet inceste entre ce frère et cette sœur n'est à aucun moment jugé par l'auteur ni par le lecteur, c'est ce qui peut surprendre...
Mais je vous laisse découvrir cette œuvre inclassable, belle, âpre, sensible et charnelle.
Par le biais de la fiction, l'écrivaine Beata Umubyeyi Mairesse construit un magnifique roman autour de la question de l'identité et s'empare de son histoire familiale désintégrée après le génocide rwandais.
Avec finesse et talent, elle renoue les fils d'une histoire familiale, broyée par cette tragédie perpétuée contre un peuple.
Blanche, le personnage principal, va faire l'amère découverte du retentissement, sur sa parenté, de sa fuite en France. Lors de son retour au Rwanda, elle va devoir, non sans difficulté, essayer de retrouver sa place au sein de cette famille disloquée.
Un premier roman d'une rare intensité.
L'Amour encore et pour toujours ... i
Au début du roman, la narratrice croise par hasard dans une rue de Londres, l'homme avec lequel elle a passé la plus grande partie de sa vie.
Frank et Helen se sont connus enfants, ont passé leur adolescence en Italie et à dix-huit ans, ont quitté leur famille pour vivre à Amsterdam. Lui est devenu un peintre célèbre, l'a délaissée, a aimé d'autres femmes mais leurs liens mêlant amour, amitié et dévotion pour elle sont restés les plus forts.
Qu'est-ce qu'une vie lorsqu'elle est dédiée à un seul être et que celui-ci n'est pas à la hauteur de l'amour qu'on lui porte?
Une belle écriture au service d'une histoire intemporelle.