« Cette histoire se passe en Chine il y a très très longtemps ». « Un soir d’hiver, Maître Yang rentra chez lui en serrant dans son manteau un enfant qu’il avait trouvé endormi dans la neige. C’est un petit garçon et il était à demi-mort de froid…. ». Maître Yang recueille l’enfant, qui un jour découvre son secret : Maître Yang pratique les mouvements de la Boxe de l’Aigle. Dès lors, le petit garçon va imiter son maître pour apprendre à son tour cette discipline … Un très beau conte d’apprentissage d’art martial en Chine au 15ème siècle : l’histoire de l’’initiation jusqu’à la maîtrise de l’art est un grand classique, mais elle est splendidement mise en valeur par les dessins raffinés et devrait conquérir le cœur de tous les petits garçons ! (et petites filles, aussi, bien entendu !).

À partir de 7 ans.

Il était une fois cinq frères chinois qui se ressemblaient comme une goutte d'eau ressemble à une autre goutte d'eau. Chacun d'eux possédait un don bien particulier. Un jour, l'aîné des frères est tenu responsable de la disparition d'un petit garçon. La sentence ne se fait pas attendre. Il est condamné à mort. Cependant, les cinq frères sont comme les cinq doigts de la main. Rien ne peut les séparer. Et avec leurs fabuleux pouvoirs, ils ont plus d'un tour dans leur sac…Un conte traditionnel chinois revisité par Virginie Soffer et magnifiquement illustré par Roshanak Ostad.

Au coeur de la forêt profonde, la Tigresse pleure la mort de ses petits. Des chasseurs les ont tués. Depuis, elle rôde autour des villages, le coeur empli de haine et de chagrin. Un soir, elle détruit les maisons, dévore les hommes et les bêtes, mais cela n'apaise pas sa colère, au contraire. Le pays est plongé dans la terreur. Le roi consulte la vieille Lao Lao, qui lui déconseille formellement de lever une armée. Une seule chose, selon elle, peut apaiser sa colère. Le roi doit lui donner son fils unique, Wen. Le roi et la reine ont le coeur brisé. Wen est si petit! Son père l'accompagne pourtant aux abords du territoire de la Tigresse. « Je n'ai pas peur », dit-il à son père. Il marche longtemps, puis, fatigué, s'endort au pied d'un arbre. Déjà la Tigresse a senti son odeur...

Savez-vous qu'en chinois, être sourd s'écrit avoir un dragon dans l'oreille ? Que se précipiter s'écrit un cheval qui rue dans une porte ? Et que pour écrire le caractère aimer, on place côte à côte la femme et l'enfant ?
Voici plusieurs centaines de caractères chinois, regroupés sous une quarantaine de « clés » : la clé de l'homme, de l'arbre, du bambou, de l'eau, de la main, du poisson ou du chat... L'ensemble compose une somme fascinante, gaie, instructive, pour comprendre, butiner page après page, regarder de près et en détail, rêver, jouer, imaginer. Sans limite d'âge !