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Une visite au musée

Paris, ses musées, ses expos...

De Niki de Saint Phalle au Grand Palais à Marcel Duchamp ou Robert Delaunay au Centre Pompidou, en passant par François Truffaut à la cinémathèque ou Picasso dans son musée tout nouveau - tout beau: 20 idées de sorties à Paris et autant de catalogues d'expo pour s'en souvenir.

Collectif

Flammarion

35,00

Trente ans après la disparition de François Truffaut, et à l'occasion de la grande exposition rétrospective que lui consacre La Cinémathèque française, cet ouvrage propose une immersion dans l'intimité de sa création. Photographies de plateau inédites, séquences de films, carnets annotés, livres raturés, listes de travail, plans de tournage sont associés aux témoignages inédits de ceux qui ont travaillé à ses côtés.
Ils mettent en lumière, au plus près de l'oeuvre, les thématiques clés qui parcourent de bout en bout la filmographie de cette grande figure du cinéma français. Cette richesse documentaire permet aussi d'explorer une facette moins connue du public, et pourtant primordiale pour comprendre le cinéma de l'auteur des Quatre Cents Coups et de La Nuit américaine : celle d'un fervent lecteur, admirateur de Balzac, Cocteau, Roché ou encore Bradbury, d'un écrivain volcanique et infatigable, entre critique de cinéma, correspondance foisonnante, projets de films et scénarios.


Exposition, Paris, Grand Palais, jusqu'au 2 février 2015

Collectif

Réunion des Musées Nationaux

Niki de Saint Phalle l'Expo, c'est toute l'exposition, rien que l'exposition. Plus de 170 oeuvres et leurs cartels, les panneaux pédagogiques, l'intégralité de ce que vous allez voir, de ce que vous avez vu, votre visite à l'identique. Un ticket à durée illimitée pour que l'exposition temporaire devienne votre collection permanente.


Exposition, Paris, Centre Pompidou, jusqu'au 5 janvier 2015

Cecile debray

Centre Pompidou

44,90

Si Marcel Duchamp est unanimement considéré comme l'un des artistes ayant le plus influencé l'art du XXe siècle, aucune exposition n 'avait été dédiée à ses oeuvres picturales. La rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou s'appuie sur une approche inédite et documentée, en réunissant les tableaux de celui qui a interrogé de manière radicale la peinture avec le Grand Verre, bouleversé la notion d'oeuvre d'art avec les readymades qui lui assureront une renommée mondiale.

C'est la genèse de cette oeuvre complexe que le grand public découvre enfin, près de 280 illustrations, ouvrage exceptionnel et unique qui offre une vision renouvelée de l'oeuvre de Marcel Duchamp.


Exposition, Paris, ’Institut des Lettres et Manuscrits, jusqu'au 18 janvier 2015

Flammarion

Pendant les soixante-quatorze ans et les six mois de sa vie comme depuis les deux siècles qui nous séparent de sa mort, il peut sembler aujourd'hui paradoxal qu'on ait tant diabolisé le marquis de Sade, et qu'on ait si longtemps confondu l'homme et l'oeuvre, jusqu'au point de prendre l'homme et le romancier pour les personnages criminels de ses fictions en général et de son "rouleau" manuscrit en particulier.
A force d'insister sur le marquis de l'ombre, on aurait pu oublier le prince des Lumières. Entre le vice et la vertu, entre le soufre et l'encens, les manifestations, les différentes nuances de l'éventail des libertinages qui ont concerné la libération des esprits bien avant de concerner celle des corps, ne relèvent-elles pas à la fois de l'expression d'un grand malaise, d'une terrible révolte et d'une incroyable provocation devant le sentiment d'une prise de conscience existentielle et d'une vie en impasse, d'une société sans issue ? Entre l'âge de 23 ans et celui de sa mort à 74 ans, entre 1763 et 1814, Sade a passé près de 28 ans en prison, plus de la moitié de sa vie d'homme adulte, et cela sous trois régimes différents : la Monarchie, la République et l'Empire.
Du donjon de Vincennes à l'asile de fous de Charenton, en passant par la Bastille, il aura fréquenté une bonne dizaine de geôles. L'ennemi des monarques, des révolutionnaires et des empereurs, celui qui ne respectait ni Dieu ni l'Etre suprême, le chevalier de l'être et du mal-être, huissier du triste constat de l'absurde et du néant, celui auquel la rumeur prête encore tous les crimes de ses fantasmes, dérangeait de son vivant comme il dérange aujourd'hui : Sade, considéré comme le virus d'une maladie contagieuse, comme un individu qu'il convient de soustraire à la société, d'effacer, d'éradiquer.


Exposition, Paris, Centre Pompidou, jusqu'au 12 janvier 2015

Angela lampe

Centre Pompidou

15,90

De l'oeuvre de Robert Delaunay, pionnier des mouvements abstraits, on connaît, surtout la production d'avant-guerre, marquée par l'invention de l'orphique, une tendance du cubisme dédiée à une forme de "langage lumineux". Cet ouvrage propose un nouveau regard sur la seconde Période moins connue du maître de "la peinture pure". Les années 1930 voient en effet Delaunay s'émanciper du cadre de toile pour réaliser des oeuvres murales" et investir l'espace architectural comme avec ses reliefs et mosaïques ou encore ses décors des deux spectaculaires Palais de l'air et des chemins de fer conçus avec Félix Aublet pour l'Exposition internationale de 1937.
Les reproductions d'oeuvres sont ponctuées de nombreuses photographies documentaire, et des anthologies critiques et écrits de l'artiste - dont certains inédits -, viennent appuyer le propos des différents essais. Le dynamisme qui anime alors la création de Delaunay est ici mis en évidence : formes et couleurs se tissent et se répondent dans des "rythmes sans fin". Le dernier chapitre, loin de couper ce mouvement, ouvre une réflexion sur la postérité de l'artiste et les échos que trouve son oeuvre chez les artistes contemporains.