- EAN13
- 9782081341814
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 18/08/2015
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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"– Les gens veulent l’amour conjugal, Rachel, parce qu’il leur apporte un
bien-être, une certaine paix. C’est un amour prévisible puisqu’ils
l’attendent, qu’ils l’attendent pour des raisons précises. Un peu ennuyeux,
comme tout ce qui est prévisible. La passion amoureuse, elle, est liée au
surgissement. Elle brouille l’ordre, elle surprend. Il y a une troisième
catégorie. Moins connue, que j’appellerai… la rencontre inévitable. – Pour
toi, notre rencontre, elle appartient à quelle catégorie ?" Pierre et Rachel
vivent une liaison courte mais intense à Châteauroux à la fin des années 1950.
Pierre, érudit, issu d’une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la
Sécurité sociale. Il refuse de l’épouser, mais ils font un enfant. L’amour
maternel devient pour Rachel et Christine le socle d’une vie heureuse. Pierre
voit sa fille épisodiquement. Des années plus tard, Rachel apprend qu’il la
viole. Le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s’immisce
progressivement entre la mère et la fille. Christine Angot entreprend ici de
mettre à nu une relation des plus complexes, entre amour inconditionnel pour
la mère et ressentiment, dépeignant sans concession une guerre sociale
amoureuse et le parcours d’une femme, détruite par son péché originel : la
passion vouée à l’homme qui aura finalement anéanti tous les repères qu’elle
s’était construits.
bien-être, une certaine paix. C’est un amour prévisible puisqu’ils
l’attendent, qu’ils l’attendent pour des raisons précises. Un peu ennuyeux,
comme tout ce qui est prévisible. La passion amoureuse, elle, est liée au
surgissement. Elle brouille l’ordre, elle surprend. Il y a une troisième
catégorie. Moins connue, que j’appellerai… la rencontre inévitable. – Pour
toi, notre rencontre, elle appartient à quelle catégorie ?" Pierre et Rachel
vivent une liaison courte mais intense à Châteauroux à la fin des années 1950.
Pierre, érudit, issu d’une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la
Sécurité sociale. Il refuse de l’épouser, mais ils font un enfant. L’amour
maternel devient pour Rachel et Christine le socle d’une vie heureuse. Pierre
voit sa fille épisodiquement. Des années plus tard, Rachel apprend qu’il la
viole. Le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s’immisce
progressivement entre la mère et la fille. Christine Angot entreprend ici de
mettre à nu une relation des plus complexes, entre amour inconditionnel pour
la mère et ressentiment, dépeignant sans concession une guerre sociale
amoureuse et le parcours d’une femme, détruite par son péché originel : la
passion vouée à l’homme qui aura finalement anéanti tous les repères qu’elle
s’était construits.
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