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Journal d'un réactionnaire (6 février 1934 - 10 mai 1981)
EAN13
9782307217961
Éditeur
FeniXX réédition numérique (France-Empire)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Journal d'un réactionnaire (6 février 1934 - 10 mai 1981)

FeniXX réédition numérique (France-Empire)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782307217961
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

  • Aide EAN13 : 9782307551294
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    9.99
Dynamisme, esprit de contradiction — parfois poussé jusqu’à la provocation —,
goût de l’action, sincérité sans défiance, fidélité aux principes auxquels il
est attaché — et que fortifie l’énigme historique de son ascendance — sont les
traits dominants de la personnalité de Gabriel du Chastain. Intitulant ses
mémoires Journal d’un « Réactionnaire », il y retrace les temps forts d’une
époque, fertile en drames et en espérances, dont il fut le témoin ou l’acteur.
Il dépeint, dans une première période, l’ambiance artistique et intellectuelle
qui, dans les années 30, a bercé une enfance ouatée, brusquement charriée dans
la débâcle financière familiale, avec son cortège de créanciers, d’huissiers
et de misères. « L’Action Française » est un exutoire. Il s’y engage dès l’âge
de quinze ans et, projeté dans l’engrenage, se retrouve à la Concorde le 6
février 1934, à Vichy en 40, à Fresnes en 44... Sans renier ses choix ni ses
actes, il tente d’expliquer les motivations profondes d’une politique rendue
ambiguë par la force des choses qui, à ses yeux, devait permettre de couvrir
et pratiquer une autre forme de Résistance. La révélation des atrocités
commises sous l’Occupation, le bouleverse au point de briser le carcan des
idées reçues qui encombraient son esprit, d’en chasser définitivement tous les
préjugés raciaux, sociaux ou philosophiques, pour découvrir les vertus
libératrices du dialogue. Dans cette optique, il lance — en 1951 — les grands
débats de « l’Opinion en 24 heures ». Il entre, dès le premier, de plain-pied
dans la vie publique avec François Mitterrand, dont les propos provoquent la
chute du gouvernement de Georges Bidault. Après avoir vécu l’effondrement de
la IIIe République, l’agonie de la IVe déliquescente, il concourt activement à
l’instauration de la Ve et se rallie à cette « monarchie élective » voulue par
de Gaulle qui lui écrit — à lui le maréchaliste d’antan — « c’est la France
que vous avez servie ainsi, et vous l’avez fait de façon utile et efficace. »
L’unité française est-elle menacée en 1958 ? Il œuvre à sa consolidation. La
perte de l’Algérie est-elle inévitable ? Il tente une impossible médiation.
L’anarchie s’installe-t-elle à Paris en mai 1968 ? Il s’y oppose de toutes ses
forces. Les débats du « Cercle de l’Opinion » — qu’il a fondé et animé avec
Manon (sa femme) — jouent un rôle déterminant dans l’évolution des événements
et des idées, tels celui du référendum « suicidaire » de 1969, et tous ceux
qu’il a promus en faveur de la construction européenne, de l’Alliance
Atlantique face à l’hégémonie soviétique, du combat d’Israël aux avant-gardes
de l’Occident, de la civilisation judéo-chrétienne, qu’il s’agit de défendre
et de préserver.
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