- EAN13
- 9782402153614
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Scarabée & Compagnie)
- Date de publication
- 1984
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Lisant, jadis, le livre admirable de Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques,
je tombai en arrêt sur le passage où il s’agissait de la fondation, au XVIe
siècle, par un certain Villegaignon, dans une île de la baie de Rio de
Janeiro, d’une colonie. Les quelques pages que Lévi-Strauss consacre à cet
événement m’intéressèrent à tel point que je décidai d’en faire un roman.
Toutefois, bien des années passèrent avant que je pusse disposer de la
documentation nécessaire à la mise en œuvre d’un tel projet. Christian Mégret.
« Certes, Villegaignon ne s’attendait pas à trouver au Brésil des gens aux
mœurs bucoliques, mais, à ce point féroces, il en fut tout marri. Un asile de
paix, il y faudrait de solides défenses, donc se tenir sous les armes jour et
nuit, et, par ainsi, adieu liberté ! On jeta l’ancre, on tira trois coups de
canon, Villegaignon, Lebigre et les meilleurs de l’équipage abordèrent au
rivage, envahi par force Topinambous, alliés des Français… Le lendemain soir,
on entra en un bras de mer, nommé Geneuvre, par Amerigo Vespucci, quand, en
janvier 1502, au service du roi Manoel, il découvrit ce bras de mer, que les
Indiens, eux, appelèrent Ganabara. Villegaignon jeta son dévolu sur une île
habitée par des perroquets criards, qui allaient par couples, comme
tourterelles en France, et, cette île, il la baptisa île Coligny. »
je tombai en arrêt sur le passage où il s’agissait de la fondation, au XVIe
siècle, par un certain Villegaignon, dans une île de la baie de Rio de
Janeiro, d’une colonie. Les quelques pages que Lévi-Strauss consacre à cet
événement m’intéressèrent à tel point que je décidai d’en faire un roman.
Toutefois, bien des années passèrent avant que je pusse disposer de la
documentation nécessaire à la mise en œuvre d’un tel projet. Christian Mégret.
« Certes, Villegaignon ne s’attendait pas à trouver au Brésil des gens aux
mœurs bucoliques, mais, à ce point féroces, il en fut tout marri. Un asile de
paix, il y faudrait de solides défenses, donc se tenir sous les armes jour et
nuit, et, par ainsi, adieu liberté ! On jeta l’ancre, on tira trois coups de
canon, Villegaignon, Lebigre et les meilleurs de l’équipage abordèrent au
rivage, envahi par force Topinambous, alliés des Français… Le lendemain soir,
on entra en un bras de mer, nommé Geneuvre, par Amerigo Vespucci, quand, en
janvier 1502, au service du roi Manoel, il découvrit ce bras de mer, que les
Indiens, eux, appelèrent Ganabara. Villegaignon jeta son dévolu sur une île
habitée par des perroquets criards, qui allaient par couples, comme
tourterelles en France, et, cette île, il la baptisa île Coligny. »
S'identifier pour envoyer des commentaires.