Suivez-nous
Pirouettes et collants blancs. Mémoires de Jules Léotard, le premier des trapézistes (1860), Mémoires de Jules Léotard, le premier des trapézistes (1860)
EAN13
9782715231177
Éditeur
Mercure de France
Date de publication
Collection
Le Temps retrouvé
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Pirouettes et collants blancs. Mémoires de Jules Léotard, le premier des trapézistes (1860)

Mémoires de Jules Léotard, le premier des trapézistes (1860)

Mercure de France

Le Temps retrouvé

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782715231160
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    9.99

  • Aide EAN13 : 9782715231177
    • Fichier PDF, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    9.99
Quand il publie ses Mémoires, en 1860 à vingt-deux ans, Jules Léotard est en
pleine gloire. Il vient d'être sacré par la presse, à Paris, Berlin, Londres,
New York, 'roi des trapézistes'. Les femmes se battent, sous le praticable où
il exerce son art, dans l'espoir d'approcher le 'corps sublime' que le jeune
homme entraîne depuis l'enfance dans les gymnases. Le Toulousain a été formé
par son père au 'système gymnique' mis en place par Amoros. Sa spécialité est
rapidement trouvée : le trapèze volant, dont il est l'inventeur moderne et le
représentant d'époque le plus virtuose, enchaînant dans les airs, à quelques
mètres au-dessus des têtes, les numéros, les pirouettes, les sauts. À vingt et
un ans, Léotard monte à Paris et débute au Cirque d'Hiver. Le Second Empire
aime ces spectacles du corps, où la peur et le brio, le risque et la vitalité
sont mis en scène dans leurs rapports délicats, avec un éclat inédit propre à
la fête impériale. Les foules se pressent devant ses jeux de jambes et leur
galbe, habilement souligné par la tenue mise au point par le trapéziste lui-
même : un maillot et un collants blancs moulants. Considéré comme l'homme le
plus attirant de son temps, il laisse cette trace de tissu révélatrice à la
postérité : aujourd'hui encore, le justaucorps des trapézistes se nomme
leotard en anglais. Ces Mémoires oscillent entre le récit d'une vie
d'exercices, d'une pratique de la gymnastique, et les commentaires, souvent
drôles, ironiques, sur la fabrication d'une gloire et ses effets parfois
déroutants, celle d'un art autant que d'un corps.
S'identifier pour envoyer des commentaires.