- EAN13
- 9782753546486
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 12/07/2016
- Collection
- Interférences
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Roi Arthur
Le mythe héroïque et le roman historique au XXe siècle
Marc Rolland
Presses universitaires de Rennes
Interférences
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753546486
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Aucune option d'accessibilité au système désactivée (exception)
- Navigation dans la table des matières
- Brèves descriptions alternatives
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
6.49
Autre version disponible
Les légendes de la Table Ronde font partie intégrante de l’héritage culturel
occidental et revêtent une importance toute particulière en Grande-Bretagne où
elles sont nées. Aux sources médiévales de la geste arthurienne – Triades,
Mabinogion, Geoffroi de Monmouth, Chrétien de Troyes, Thomas Malory –
refondues dans le poème épique de Tennyson qui a réconcilié le chevalier
intemporel d’un Moyen Âge idéalisé et le gentleman victorien, se sont ajoutées
au XXe siècle les œuvres de toute une pléiade de romanciers modernes, soucieux
de retrouver le vrai Arthur. Dans cet ouvrage, Marc Rolland s’est intéressé à
quelques romanciers qui, dans les années 60 et 70 ont révolutionné le corpus,
forgeant un genre nouveau, roman historique, certes, mais témoignant souvent
d’une consanguinité manifeste avec la fantasy voire même avec certaines formes
de la S.-F. Ces auteurs eurent à jongler avec des paradoxes apparents, surtout
celui de concilier le merveilleux et l’exactitude historique, car le roi
Arthur apparaît le plus souvent comme un « Prince du Ve siècle », dernier
défenseur de l’Empire romain. Celte ou Romain, chef de bande ou Roi du
Sacrifice, l’identité d’Arthur se décline dans la multiplicité, faisant de la
Matière de Bretagne, sans cesse renouvelée, une littérature vivante,
populaire, capable de témoigner aussi bien de la nostalgie d’un âge d’or que
des grandes angoisses de notre temps. Et si, loin d’appauvrir la légende, la
nouvelle Matière de Bretagne, par son souci extrême d’historicité et sa
thématique en phase avec les grandes créations littéraires et
cinématographiques du présent, ne faisait que retrouver son rôle d’origine,
opérer cette « sortie du temps » qui nous soustrait au quotidien et nous
plonge dans le temps du mythe ?
occidental et revêtent une importance toute particulière en Grande-Bretagne où
elles sont nées. Aux sources médiévales de la geste arthurienne – Triades,
Mabinogion, Geoffroi de Monmouth, Chrétien de Troyes, Thomas Malory –
refondues dans le poème épique de Tennyson qui a réconcilié le chevalier
intemporel d’un Moyen Âge idéalisé et le gentleman victorien, se sont ajoutées
au XXe siècle les œuvres de toute une pléiade de romanciers modernes, soucieux
de retrouver le vrai Arthur. Dans cet ouvrage, Marc Rolland s’est intéressé à
quelques romanciers qui, dans les années 60 et 70 ont révolutionné le corpus,
forgeant un genre nouveau, roman historique, certes, mais témoignant souvent
d’une consanguinité manifeste avec la fantasy voire même avec certaines formes
de la S.-F. Ces auteurs eurent à jongler avec des paradoxes apparents, surtout
celui de concilier le merveilleux et l’exactitude historique, car le roi
Arthur apparaît le plus souvent comme un « Prince du Ve siècle », dernier
défenseur de l’Empire romain. Celte ou Romain, chef de bande ou Roi du
Sacrifice, l’identité d’Arthur se décline dans la multiplicité, faisant de la
Matière de Bretagne, sans cesse renouvelée, une littérature vivante,
populaire, capable de témoigner aussi bien de la nostalgie d’un âge d’or que
des grandes angoisses de notre temps. Et si, loin d’appauvrir la légende, la
nouvelle Matière de Bretagne, par son souci extrême d’historicité et sa
thématique en phase avec les grandes créations littéraires et
cinématographiques du présent, ne faisait que retrouver son rôle d’origine,
opérer cette « sortie du temps » qui nous soustrait au quotidien et nous
plonge dans le temps du mythe ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.