- EAN13
- 9782889305131
- Éditeur
- Alphil-Presses universitaires suisses
- Date de publication
- 21/10/2022
- Collection
- HistoireNE.ch
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les sages-femmes de Suisse romande au cœur d’une politique de contrôle
Une intrusion masculine dans un domaine féminin (1750-1850)
Mélanie Huguenin-Virchaux
Alphil-Presses universitaires suisses
HistoireNE.ch
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782889305131
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Papier - Éditions Alphil 27,00
En septembre 1850, Élise Bovay, une jeune domestique de 23 ans, comparait
devant un tribunal pour infanticide après la découverte du corps d’un nouveau-
né au fond de la cave de son père. En filigrane de la situation de cette jeune
femme du milieu du XIXe siècle, c’est toute l’évolution de l’encadrement
autour de la femme lors de son accouchement qui est représentée.
Cet ouvrage est une plongée dans le quotidien des femmes – matrones, sages-
femmes et filles-mères – et leurs rapports au corps, à l’intime et à une
société fortement attachée aux moeurs. En écho aux débats actuels sur la place
des femmes et de leurs aspirations légitimes à pouvoir user de leur corps
librement, ce livre fait ressurgir un passé résolument actuel.
Alors que traditionnellement, l’accouchement était un acte essentiellement
féminin, encadré par des matrones et des voisines, qui permettait aux femmes
de la communauté de se retrouver et d’échanger, il se met en place une
nouvelle politique de contrôle des naissances au cours du XIXe siècle. Par
crainte d’une dépopulation, les autorités régionales mettent en place un
encadrement législatif et une formation professionnelle de sages-femmes dans
le but de sauver les femmes en couches et leurs nouveau-nés.
L’homme prend le contrôle des naissances et la sage-femme devient un agent de
surveillance pour les autorités qui dénonce les grossesses et les
accouchements illégitimes. Cette nouvelle position rompt les rapports
jusqu’alors privilégiés qui existaient dans le monde des accouchements. Les
filles-mères, enceintes sans être mariées, en sont les premières victimes.
devant un tribunal pour infanticide après la découverte du corps d’un nouveau-
né au fond de la cave de son père. En filigrane de la situation de cette jeune
femme du milieu du XIXe siècle, c’est toute l’évolution de l’encadrement
autour de la femme lors de son accouchement qui est représentée.
Cet ouvrage est une plongée dans le quotidien des femmes – matrones, sages-
femmes et filles-mères – et leurs rapports au corps, à l’intime et à une
société fortement attachée aux moeurs. En écho aux débats actuels sur la place
des femmes et de leurs aspirations légitimes à pouvoir user de leur corps
librement, ce livre fait ressurgir un passé résolument actuel.
Alors que traditionnellement, l’accouchement était un acte essentiellement
féminin, encadré par des matrones et des voisines, qui permettait aux femmes
de la communauté de se retrouver et d’échanger, il se met en place une
nouvelle politique de contrôle des naissances au cours du XIXe siècle. Par
crainte d’une dépopulation, les autorités régionales mettent en place un
encadrement législatif et une formation professionnelle de sages-femmes dans
le but de sauver les femmes en couches et leurs nouveau-nés.
L’homme prend le contrôle des naissances et la sage-femme devient un agent de
surveillance pour les autorités qui dénonce les grossesses et les
accouchements illégitimes. Cette nouvelle position rompt les rapports
jusqu’alors privilégiés qui existaient dans le monde des accouchements. Les
filles-mères, enceintes sans être mariées, en sont les premières victimes.
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