Un ouvrage édité dans une collection jeunesse mais qui n’est pas très accessible aux jeunes à mon avis, que ce soit par le vocabulaire employé ou par les thèmes… Par passionnant pour les adultes non plus d’ailleurs. Le ton très journalistique n’invite pas à entrer dans les récits et les personnages, qui ont existé, ne concernent plus notre génération. Qu’est-ce qui a bien pu inciter l’auteur à ressortir du passé des figures-là ?
Le plus long récit concerne un torero, Manolete, sa vie professionnelle et sentimentale. Tout est si mêlé qu’on n’y retrouve plus ses petits. L’auteur espère visiblement qu’on lise cette histoire en connaissant un minimum la vie de son héros. Ce n’était pas mon cas.
Bref, une des rares fois où j’ai lu un livre en attendant d’en avoir fini…

Un album comme je les aime, naïf et mignon… chez les diablotins.
Une histoire simple, sur le conflit entre grands et petits enfants. Comme toujours, le petit frère est exclu. Les grandes sœurs à la Cendrillon le traitent mal jusqu’au jour où elles sont prises à leur propre piège et se retrouvent prisonnières. Octave hésite alors à les libérer et son dragon l’aide à poser des conditions. Il tient sa vengeance !
De jolies illustrations faites à la main, ou bien imitées, indissociables du texte auquel elles apportent un double sens !

Ayant démarré par la trilogie l’Ellana, cet ouvrage achève ma lecture des aventures gwendalaviresques et je les quitte à regret. Heureusement, les aventures d’Ewilan ont apporté un éclairage nouveau sur le tome 3 d’Ellana et cela constitue une excuse - s’il en faut- pour le relire promptement !
Enfin, cette trilogie-ci reste dans la lignée Bottero : palpitante et captivante.
L’aventure démarre à cheval entre notre monde et Gwendalavir. S’il est amusant de voir nos héros médiévaux évoluer dans notre monde, on regrette de quitter le leur…
Moins de dialogues puérils que dans la Quête d’ Ewilan, mais peut-être plus de longueurs sentimentales et des embrouillaminis d’intérêts entre les peuples qu’on a du mal à suivre… Chaque personnage se dévoile et réalise son destin, donnant un aspect fini à l’histoire.
Quelques critiques donc pour la forme, mais un ouvrage encore une fois hautement recommandable…

Un bouquin qui se veut révolutionnaire… Il a dû l’être il y a vingt ou trente ans, mais il ne regroupe que des idées aujourd’hui dans les mœurs. Ça reste facile à lire, d’un œil, en allaitant, par exemple et remet certaines idées en place.
Et toujours le grand conseil : « n’écoutez aucun conseil ». A quoi servent donc les 270 autres pages ??

Ayant lu la trilogie d’Ellana avec avidité, je me suis lancée dans Ewilan, sans trop savoir si ça allait être redondant et donc décevant ou aussi passionnant.
Bien m’en a pris, car cette première trilogie est merveilleuse et éclaire très bien Ellana (chronologiquement, nous sommes entre les tomes 2 et 3 d’Ellana). On rencontre les personnages qui me semblaient tomber du ciel dans le tome 3 d’Ellana et tout prend plus de sens. Par contre, le style jeunesse est très présent et si les personnages sont attachants, la lourdeur entre Salim et Bjorn est parfois de trop, même si cela caractérise ces personnages peu délicats…
Je garde tout de même la note de 4, car c’est un livre qu’on dévore, mais pas trop vite car on sait qu’après, il sera fini… Heureusement, la seconde trilogie m’attend…