- Format
- Broché
- EAN13
- 9782072796197
- ISBN
- 978-2-07-279619-7
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 13/09/2018
- Collection
- Connaissance de l'Inconscient - Le principe de plaisir
- Nombre de pages
- 48
- Dimensions
- 18,5 x 18,5 x 0,5 cm
- Poids
- 62 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pour et contre l’amour
De Jean-Claude Lavie
Gallimard
Connaissance de l'Inconscient - Le principe de plaisir
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En attendant la femme aimée, au restaurant, un homme fait l’éloge de son amour - il s’appelle Pour. Un autre (le même)
- c’est Contre - s’emploie à l’interrompre, à lui montrer qu’il est dans l’illusion, que cette femme est son invention. À mesure que l’échange avance, que les arguments se tendent et qu’on ne sait plus parfois si Pour l’est encore, le lecteur qui évoque ses expériences en pareille occurrence amoureuse reconnaît volontiers qu’il est convaincu par l’un et… par l’autre. En invoquant les paradoxes de la vie amoureuse - que de détours dans nos sincérités successives !-, l’auteur fait saisir dans quelle dépendance permanente nous sommes au registre de la pensée. Mais si nos pensées étaient soumises à nos passions ? Penser, n’est-ce pas avant tout être pour, être contre ? Aimer, n’est-ce pas avant tout penser qu’on aime ?
Et si nos pensées étaient soumises à nos passions ? Penser, n’est-ce pas avant tout être pour, être contre ? Aimer, n’est-ce pas avant tout penser qu’on aime ?
- c’est Contre - s’emploie à l’interrompre, à lui montrer qu’il est dans l’illusion, que cette femme est son invention. À mesure que l’échange avance, que les arguments se tendent et qu’on ne sait plus parfois si Pour l’est encore, le lecteur qui évoque ses expériences en pareille occurrence amoureuse reconnaît volontiers qu’il est convaincu par l’un et… par l’autre. En invoquant les paradoxes de la vie amoureuse - que de détours dans nos sincérités successives !-, l’auteur fait saisir dans quelle dépendance permanente nous sommes au registre de la pensée. Mais si nos pensées étaient soumises à nos passions ? Penser, n’est-ce pas avant tout être pour, être contre ? Aimer, n’est-ce pas avant tout penser qu’on aime ?
Et si nos pensées étaient soumises à nos passions ? Penser, n’est-ce pas avant tout être pour, être contre ? Aimer, n’est-ce pas avant tout penser qu’on aime ?
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