L'amitié Divine à l'école de Thérèse d'Avila

"Lisant les textes de sainte Thérèse, je rencontrais une sainte qui me confiait, me faisait comme toucher du doigt son amitié avec Dieu." Cette expérience qui fut la sienne, le Père Michel de Goedt nous invite à la faire nôtre à travers les divers articles et conférences réunis dans cet ouvrage. Les vingt-cinq textes rassemblés ici - dont huit inédits - sont une invitation à chanter les miséricordes de Dieu et à vivre l'intimité divine à l'école de sainte Thérèse de Jésus. Ces textes sont un appel à "lire Thérèse", plus encore, à l'écouter: "une voix se fait entendre, dont nous nous surprenons à percevoir la force méconnue. Thérèse enseigne et merveilleusement". Auditeur de Thérèse, l'auteur laisse résonner "cette voix inimitable, trop vraiment libre pour être fascinante, une voix qui éveille en nous le désir d'être libres pour Dieu". Le Père Michel de Goedt (en religion frère Michel-Marie de la Croix) est né en 1924. Il est entré dans la Province de Paris de l'Ordre des Carmes Déchaux en 1941. Élu provincial au chapitre de 1981, il oeuvre de diverses manières à la célébration du quatrième centenaire de la mort de sainte Thérèse de Jésus (1582-1982). Il est entré dans la Vie en 2009. Collection Recherches Carmélitaines Le propos essentiel des Recherches Carmélitaines est de contribuer à une meilleure compréhension des rapports entre philosophie, théologie et spiritualité, d'en préciser les relations fécondes dans un désir de sagesse chrétienne diversifiée. C'est plus spécialement le contact bénéfique entre les deux sagesses surnaturelles que sont la théologie et la mystique que l'on veut ici favoriser et encourager. Ce double mouvement de la théologie vers la spiritualité et de la spiritualité vers la théologie veut être mis en oeuvre par une juste conceptualisation de l'expérience et de la vie spirituelle selon des critères de scientificité et en soulignant les articulations entre la spiritualité et les grandes questions dogmatiques, morales et humaines. "Mère bien-aimée, voici ma prière, je demande à Jésus de m'attirer dans les flammes de son amour, de m'unir si étroitement à Lui, qu'il vive et agisse en moi [...]. Tous les saints l'ont compris et plus particulièrement peut-être ceux qui remplirent l'univers de l'illumination de la doctrine évangélique. N'est-ce point dans l'oraison que les saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d'Aquin, François, Dominique et tant d'autres illustres Amis de Dieu ont puisé cette science divine qui ravit les plus grands génies?" Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, Manuscrit C, 36 r°