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La vie, c'est risquer, Itinéraire d'un médecin écrivain
Format
Broché
EAN13
9782021499957
ISBN
978-2-02-149995-7
Éditeur
Seuil
Date de publication
Nombre de pages
224
Dimensions
18,9 x 11,4 x 1,5 cm
Poids
180 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La vie, c'est risquer

Itinéraire d'un médecin écrivain

De

Seuil

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Comme le souligne si justement Baptiste Baulieu, « Martin Winckler a montré à toute une génération de soignant·es qu’une autre médecine était possible. Plus humaine. Plus décentrée. Il a changé pour toujours et pour beaucoup l’idée de la relation soignant·e-soigné·e. »Que ce soit dans sa pratique médicale ou dans ses livres, Martin Winckler n’a de cesse de défendre le respect et l’autonomie de l’individu. Dès ses études, il milite pour l’IVG et l’assistance médicale à mourir et devient rapidement le médecin allié des femmes.Son plaisir d’écrire n’a pas de frontière : romans, nouvelles, polars, science-fiction, récits autobiographiques, lettres, essais ou encore manuels pratiques... Ses livres abordent souvent cette relation soignant·e-soigné·e, dénoncent frontalement les brutalités du corps médical et explorent des possibles bien plus engageants.En 2009, sa difficulté à se plier aux règles absurdes des institutions le mène au Québec, où ses idées, encore dissidentes en France, trouvent meilleur accueil. Il devient citoyen canadien en 2019.Au cours de cet entretien, Martin Winckler revient avec un vrai désir de transmission sur son enfance, sa curiosité boulimique, son parcours, ses choix, ses doutes et ses convictions. Une conversation vivifiante avec un esprit libre.
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"La vie c'est risqué" ((Seuil))
Avec Martin Winckler
Le , L'Armitière

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La double carrière impressionnante de Martin Winckler – médecin et écrivain – est marquée par son engagement constant pour la liberté, le respect et l’autonomie de l’individu. Dès ses études, il milite pour l’IVG et l’assistance médicale à mourir ; il est vite repéré comme un médecin « féministe ». Ses romans abordent souvent cette question de la relation soignante-soignée (qu’il genre au féminin parce que la majorité des unes et des autres sont des femmes), et dénonce frontalement les brutalités de son propre corps de métier – le corps médical –, tant dans ses pratiques qu’au sein de son institution ou de sa formation. Il s’est essayé à tous les genres littéraires : romans, policiers, science fiction, récits autobiographiques, essais, manuels pratiques... Depuis l’enfance, il a gardé une curiosité et un appétit insatiables : lorsqu’il n’est pas formé, il s’improvise autodidacte. Il n’hésite pas à écrire aux auteurs, revues ou éditeurs qu’il admire, dont Asimov, Perec, Nouvelles Nouvelles, POL, qui lui répondent ! À son tour, il correspond dès qu’il le peut avec ses auteur·ices sur ses deux blogs, littéraire : « Cavalier des touches » ou médical : « L’École des soignant·es » ou par mail. Ou encore, amateur inconditionnel de téléséries depuis le début des années 90, il a fait partie des premiers à défendre ce genre, dont il a longtemps été critique.

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Dans cet entretien, Martin Winckler revient sur son parcours marqué par les exils (de son enfance en Algérie à Israël, de la France au Canada), sur sa difficulté à se plier aux règles idiotes des institutions, sur son combat pour laisser le choix aux jeunes femmes en France de porter un DIU (stérilet), sur son plaisir d'écrire, sur le mouvement #MeToo, sur sa soif de justice et de respect pour tous, etc. Il a trouvé meilleur accueil et plus de liberté pour exprimer ses idées (toujours dissidentes en France) au Québec, où il vit depuis 2009. Il est citoyen canadien depuis 2019.

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