On entre à pas feutrés dans l'univers de Marguerite, invité avec douceur par une prose subtile et délicate. Fille et petite-fille d'enlumineur, la jeune fille s'affirme dans cette lignée pourtant masculine, à l'aube de la renaissance. A l'émerveillement enfantin face aux couleurs, succède la passion pour l'art de la peinture, puis la découverte de l'amour, un amour interdit. Marguerite est une femme de son époque, qui arrive par sa détermination, son amour de l'art et de la vie, à s'imposer malgré tout. On la suit avec délices, porté par l'écriture merveilleuse de ce roman rafraichissant.
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Journaliste et ancien critique gastronomique, Gautier Battistella signe ici le grand roman de la cuisine française. Les évocations culinaires sont savoureuses, le style charnel et touchant à la fois ne peut laisser indifférent. On voyage avec émotion dans les souvenirs du grand chef (imaginaire) Paul Renoir, ami de Bocuse et Loiseau. On traverse les époques, en découvrant le cœur de l'histoire de la Grande Cuisine. L'auteur ne cache rien de la dureté et de la violence de la vie en cuisine, mais il narre aussi l'amitié, la complicité et l'amour du travail bien fait. Un roman à déguster du début à la fin.
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Dans le sud des Etats Unis, dans les années 20, la petite ville de Perdido (qui porte bien son nom) se retrouve noyée sous les flots de la rivière, la Blackwater. On découvre, lors de cette inondation, une femme inconnue aux mœurs inhabituelles qui va peu à peu changer le cours des événements.
L'étrange s'invite à Perdido et vous resterez accroché à votre lecture pour connaître la suite.
Grâce aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, c'est le grand retour du roman gothique !
Grâce à ses sorties régulières en poche, le feuilleton populaire est de retour !
Attention, c'est addictif !
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Un essai de philosophie érudit et grand public : un vrai pari, réussi !
En s'appuyant sur de nombreux romans, Claire Marin aborde la question de la place : celle qu'on occupe dans la hiérarchie sociale, dans notre famille, au boulot, dans l'ordre généalogique, sur le globe.
C'est fascinant ce qu'on peut aborder à partir d'un sujet qui a l'air aussi trivial. Une grande lecture.
A lire de toute urgence.
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En 160 pages, Edith Bruck nous dépeint son expérience de la Shoah. Mais ce récit est particulier : il laisse autant de place à la période avant la déportation, pendant les camps, après les camps et maintenant.
Avant les camps, Edith Bruck nous dépeint la vie dans les villages reculés de Hongrie, où l'antisémitisme est la norme, cette vie heureuse mais dure, en marge de la société hongroise. Puis viennent le ghetto et les différents camps, les longues marches de la mort. Ensuite, le retour au pays où il n'y a plus de place pour elle, l'errance en Europe pour trouver une place, le départ pour la Palestine qui ne deviendra jamais son pays et le retour en Europe.
160 pages pour une vie aussi chargée, c'est peu mais ça permet une mise en perspective de cette trajectoire. On appréhende dans son ensemble, sans détail superflu, le parcours d'une femme exceptionnelle à la plume exceptionnelle.
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