Suivez-nous

Avec Catherine Delons
Ajouter à mon calendrier
Le , L'Armitière

Dès le début du XIXe siècle, des touristes, des peintres, des écrivains, se pressaient à Honfleur, séduits par la beauté de ce site pittoresque. En 1855, le général Aupick, beau-père de Charles Baudelaire achetait, sur la Côte de Grâce, une maison surplombant l’estuaire. Mme Aupick, mère du poète, y vécut ses dernières années. Honfleur incarna, pour Baudelaire, un rêve de bonheur, inlassablement entretenu. La maison maternelle, cette « maison-joujou», ainsi qu’un environnement riche de suggestions poétiques, représentaient un paradis accessible, opposé à Paris, où le poète, souffrant, vivait très mal. Pourquoi Baudelaire ne s’installa-t-il pas, comme il le désirait, définitivement à Honfleur ?Quels sont les liens entre cette ville et l’œuvre du poète ?Les réponses à ces questions s’enrichissent d’une évocation inédite de la vie à Honfleur du temps de Baudelaire, de la perception de Baudelaire et de son œuvre par les Honfleurais au XIXe siècle, et de l’ancrage progressif de son souvenir à Honfleur.

-----------------------------------------

Catherine Delons est l’auteur de Narcisse Ancelle, persécuteur ou protecteur de Baudelaire, éditions du Lérot, 2002, préface de Claude Pichois, prix de la critique de l’Académie française en 2003, de L’Idée si douce d’une mère, Charles Baudelaire et Caroline Aupick, Les Belles Lettres, 2011. Elle a édité les lettres de Baudelaire à sa mère (éditions Manucius, 2017) et collabore à la revue L’Année Baudelaire. Elle est membre associé du Groupe Baudelaire de l’Institut des Textes et Manuscrits modernes (Paris).