Snow a 17 ans. Elle a 5 ans quand sa mère décide de l’interner à Whitaker, l’hôpital psychiatrique.
Là-bas, elle va tomber folle amoureuse de Bale.
Alors quand elle apprend que Bale a été kidnappé par le tyrannique roi des neiges, Snow ne va pas avoir le choix et va quitter la sécurité confortable de Whitaker pour Algide, un étrange pays recouvert de glace, où l’art de la manipulation, du mensonge et de la magie ne font qu’un.
Snow est prête à tout pour retrouver Bale même si le roi des neiges la recherche et veut sa mort…
Une réécriture de la reine des neiges sombre et actuelle avec une héroïne forte, prête à tout pour sauver l’homme qu’elle aime et qui marque sa différence en refusant le chemin qui lui est destiné.

M. Anderson ne manque de rien, il est riche, il ne meurt ni de faim ni de froid en hiver, il n’a rien à envier à personne, sauf à son jardinier, le vieux McNeil.
Le dernier enfant du jardinier, Fergus, passe ses journées à courir dans la neige. Tout le contraire de Béatrix, la fille de M. Anderson, cloué au lit par la maladie.
Elle ne sait plus ce que c’est d’aller courir dehors, de lancer des boules de neige, de sentir le vent sur sa peau.
M. Anderson, prit par le désespoir, va donc faire appel au visiteur de minuit…
S’ensuit alors l’étrange rencontre entre Béatrix Anderson et Fergus, le fils du jardinier.
Magnifique album centré sur la famille et sur l’inconditionnel amour que porte un père à ses enfants, mais également sur l’amitié et sur les contraires qui s’attirent.

« La reine des quiches » c’est sûrement ce que pense Murielle d’elle-même, mais est-ce bien approprié? Il est vrai que tenir une rubrique animalière dans un magazine télé on peut rêver mieux, que la relation conflictuelle avec une mère peu aimante, que la rivalité avec une sœur parfaite et que ne pas réussir à faire un enfant peut ébranler la confiance en soi. Pour évacuer tout cela Murielle écrit, elle envoie depuis de nombreuses années ses manuscrits aux maisons d’édition, sans succès évidemment. Jusqu’au jour où Antoine Gallimard, en personne, la contacte pour lui annoncer qu’il aimerait publier son roman pour la rentrée littéraire prochaine. Elle n’y croit pas, elle pense qu’on lui fait une blague. Ce roman, elle n’en avait même pas parlé à son mari, elle avait glissé l’enveloppe dans la boite aux lettres, comme elle le fait toujours, presque machinalement. Et c’est ce texte que tout le monde va pouvoir lire, un roman sur la stérilité, sujet qu’elle connaît bien. Elle y a mis en scène une femme stérile qui décide de faire l’amour avec des inconnus de manière compulsive. Mais ce coup de projecteur soudain, ce succès, cette notoriété dont elle n’est pas coutumière la déstabilise. Comment assumer tout cela? Elle ne pense qu’à se cacher dans un petit trou de souris, se faire oublier et retrouver la tranquillité de sa vie bien rangée. Un roman drôle et acide qu’il ne faut surtout pas hésiter à ouvrir. Très bon moment assuré.

Un titre magnifique pour un roman intrigant et envoûtant sur les mystères de l'identité et des souvenirs.
Sous une plume délicieusement novatrice, Dan Chaon nous plonge au coeur d'une tragédie familiale et explore les miettes de ténèbres qui parsèment notre inconscient.
Un gros coup de coeur!

C'est l'histoire d'Iris et d'Ismail. Mais c'est aussi l'histoire d'un pays, celle d'un peuple, d'une femme et d'un homme. Cette histoire raconte l'amour, la vie, la haine, la guerre, la paix, la filiation, l'espérance, la perséverance, la joie, la peur...
Iris et Ismail s'aiment. Elle est italienne, a grandi aux côtés d'une mère absente mais a su trouver un équilibre grâce à sa tante. Lui est syrien, arrivé en Italie par amour pour sa belle, a grandi dans une famille aimante. Alors qu'Ismail, ex-professeur à l'université de Damas doit retourner au pays quelques jours, Iris apprend qu'elle est enceinte. A la joie de cette nouvelle vont se mêler la peur et l'attente. Car les quelques jours d'absence de son compagnon vont se transformer en semaines. Séparés malgré eux, l'espoir de leurs retrouvailles ne les abandonnera jamais.
Leurs deux voix entremêlées aux lettres qu'Iris écrit à leur enfant à venir (cet Amour minuscule) tissent peu à peu leur histoire, présente et passée.
Teresa Radice et Stefano Turconi nous offrent un roman graphique puissant, vibrant, magnifique, à lire et à savourer sans plus tarder !